Essai vidéo - Ford Edge : un Américain à Paris
Un essai sous forme de remake du film "Un américain à Paris" aujourd'hui sur Caradisiac. Un américain, car le Ford Edge nous vient directement des USA, où il est commercialisé depuis 2014. À Paris car il débarque aujourd'hui en Europe et donc en France. Voyons voir s'il peut convenir à l’exigeante clientèle que nous sommes...
En bref
Troisième SUV Ford
Diesels 180 et 210 ch
À partir de 42 000 €
Il n'est pas inconnu de l'autre côté de l'Atlantique ce Edge. Mais fait figure de nouveauté dans la gamme Ford française, où il va venir épauler les deux autres SUV que sont le petit EcoSport et le compact Kuga (le Ranger est un peu à part...). Trois modèles donc désormais à carrure plus imposante, afin de répondre à une demande de véhicules surélevés qui va grandissante.
Et le Edge pourrait bien attirer l'attention. Son style est assez agréable, sans faute de goût criante, pas trop tape-à-l’œil non plus, même s’il est affirmé et que la couleur orange de notre modèle d'essai attire l'attention.
Les proportions sont en cohérence avec le gabarit costaud, soit 4,81 m de long, 1,93 m de large et 1,69 m de haut. Oui c'est tout de même un beau bébé. Grande calandre à deux lamelles, soit chromée soit noir laqué comme sur notre finition Sport, jantes de 19 ou 20 pouces, feux à LED qui lui donnent une signature lumineuse reconnaissable, capot à deux grosses nervures, oui, il a un certain style, qui pourrait plaire.
À l’intérieur, nos vilains clichés de journaliste automobiles s'attendaient à trouver une qualité de finition et d'assemblage en deçà des standards européens. Eh bien, au contraire, le Edge présente bien. Il n'est pas d'une folle gaîté, mais le dessin est clair, il n'y a pas trop de boutons sur la planche de bord, grâce en partie au système multimédia Sync 2 qui se contrôle tactilement ou à la voix, on trouve quelques chromes bienvenus, et surtout, la qualité des matériaux est à souligner. Ils sont même moussés là où la concurrence, allemande comprise est parfois dure... De ci, de là quelques assemblages sont moyens, mais globalement, c'est une agréable surprise.
À l'arrière l'habitabilité est tout simplement exceptionnelle. aussi bien en longueur aux jambes, en garde au toit qu'en largeur aux épaules. Les dossiers de banquette sont inclinables et rabattables 1/3-2/3, y compris depuis le coffre grâce à une commande située sur le flanc gauche. Et Ford a exploité au mieux les 4,81 m, car les bagages aussi disposent d'une belle aisance, avec 602 litres sous tablette et même 1 847 litres banquette rabattue. une excellente valeur.
L'offre de motorisations est simple. Deux diesels, le même 2.0 TDCI en deux niveaux de puissance, un 180 ch (400 Nm de couple, 5,8 l aux 100 km et 149 g de CO2) uniquement disponible en boîte mécanique 6 vitesses et un 210 ch (450 Nm, même consommation et émissions sauf en finition Sport avec jantes de 20 pouces : 5,9 litres aux 100 km et 152 g de CO2 par km) uniquement accouplé à une boîte Powershift à double embrayage 6 rapports. La transmission est obligatoirement 4x4. Nous sommes partis pour l'essai au volant d'une version 210 ch Powershit.
Chiffres clés *
- Longueur : 4,80 m
- Largeur : 1,92 m
- Hauteur : 1,69 m
- Nombre de places : 5 places
- Volume du coffre : 602 l / 1847 l
- Boite de vitesse : Auto. à 6 rapports
- Carburant : Diesel
- Taux d'émission de CO2 : 149 g/km
- Bonus / Malus : NC
- Date de commercialisation du modèle : Mai 2016
* A titre d'exemple pour la version 2.0 TDCI 210 AWD SPORT POWERSHIFT.
Le bonus / malus affiché est celui en vigueur au moment de la publication de l'article.
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