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Beau V6 et cockpit chic : Audi A4 2.4 ou Mercedes C240 ?

Une voiture chic à prix bas ? Oui, ça existe toujours. Exemple avec ces deux berlines premiums allemandes, avant tout dédiées à la douceur de conduite. Dotées d’un V6 plus souple que puissant, les Audi A4 2.4 et Mercedes C240 s’offrent au prix d’une citadine âgée : dès 3 000 €. Pourquoi se priver ?

Beau V6 et cockpit chic : Audi A4 2.4 ou Mercedes C240 ?

Au tournant du 21e siècle, les voitures ont atteint un degré de sophistication, de durabilité et de sécurité qu’on n’a que marginalement dépassé depuis. Toutefois, les injonctions écolos n’étaient alors pas aussi contraignantes qu’aujourd’hui, aussi les constructeurs pouvaient-ils commercialiser des berlines chics et dotées de beaux moteurs non électrifiés. Donc un peu gourmands. Cela a donné une pléthore de voitures très douces et agréables à conduire, qui demeuraient fiables en vertu de leur relative simplicité mécanique.

Les Audi A4 V6 et Mercedes C240, notamment, incarnent bien cet état de fait, nanties de jolis V6 atmosphériques, pas extrêmement puissants mais très onctueux, donc idéaux quand on conduit tranquillement. Ce qui correspond très bien aux conditions de circulation actuelles, où pullulent les radars. Raffinées et tout de même rapides, bien équipées et peu chères, elles se marquent au parechoc. Mais laquelle choisir ?

 

Les forces en présence

Pas d'audace stylistique dans la ligne de l'Audi A4 B6, mais une intégration très soignée de tous les accessoires. Le Cx ressort à 0.31 en V6, une valeur assez banale, même en 2000.
Pas d'audace stylistique dans la ligne de l'Audi A4 B6, mais une intégration très soignée de tous les accessoires. Le Cx ressort à 0.31 en V6, une valeur assez banale, même en 2000.

Audi A4 2.4 V6 (2000 – 2004) : berline ou break, 6 cylindres en V, 2,4 l, 170 ch, 1 430 kg, 223 km/h, à partir de 3 000 €.

Look plus dynamique pour la Mercedes C240, nantie aussi d'un meilleur Cx que celui de l'A4 : 0.27. Pourtant, sa ligne semble davantage datée, alors qu'elle aussi été dévoilée en 2000.
Look plus dynamique pour la Mercedes C240, nantie aussi d'un meilleur Cx que celui de l'A4 : 0.27. Pourtant, sa ligne semble davantage datée, alors qu'elle aussi été dévoilée en 2000.

Mercedes-Benz C240 (2000-2005) : berline ou break, 6 cylindres en V, 2,6 l, 170 ch, 1 535 kg, 235 km/h à partir de 3 000 €

 

Présentations : deux berlines traditionnelles… à leur façon

Bien assise sur ses roues, l'Audi A4 B6 se la joue statutaire et assurée, ici en 2000. La ceinture de caisse très haute donne une impression de robustesse mais limite la luminosité de l'habitacle.
Bien assise sur ses roues, l'Audi A4 B6 se la joue statutaire et assurée, ici en 2000. La ceinture de caisse très haute donne une impression de robustesse mais limite la luminosité de l'habitacle.

Chez Audi, on aime la continuité, même si elle se ponctue de quelques coups d’éclat, nommés Quattro,  TT ou R8. Ainsi, à l’A4 B5 de 1994 succède… l’A4 B6 fin 2000, qui lui ressemble beaucoup. Que l’on parle d’esthétique ou de technique. Mais si la configuration demeure, moteur en porte-à-faux avant, trains roulants associant double triangulation et essieu multibras, la plate-forme et la carrosserie sont inédites.

Les Audi A4 B6 V6 se distinguent par leurs deux sorties d'échappement séparées, une par rangée de cylindres.
Les Audi A4 B6 V6 se distinguent par leurs deux sorties d'échappement séparées, une par rangée de cylindres.

Sous le capot de la B6, on retrouve bien des moteurs de la B5, notamment l’intéressant V6 2,4 l, comptant 30 soupapes actionnées par 4 arbres à cames en tête. Un moteur qu’on ne trouve que chez Audi, puisqu’il ne partage rien avec le VR6 de Volkswagen. D’une puissance somme toute raisonnable de 170 ch (230 Nm de couple), il emmène l’A4 à 226 km/h, et la propulse à 100 km/h en 8,9 s : amplement suffisant. Il faut dire aussi que l’allemande s’avère légère selon les normes actuelles : 1 430 kg.

Très belle pièce que le tableau de bord de l'Audi A4 B6 : design homogène, bonne ergonomie et surtout, finition de référence.
Très belle pièce que le tableau de bord de l'Audi A4 B6 : design homogène, bonne ergonomie et surtout, finition de référence.

Disponible en berline et en break Avant (dès 2001), l’A4 se décline en plusieurs variantes, globalement bien équipées. La Pack, affichée à 31 760 € en 2002 (46 000 € actuels selon l’Inssee), inclut déjà l’ESP, la clim auto, les 4 vitres électriques, la radio CD, les jantes en alliage, l’ordinateur de bord, voire les incrustations en ronce de noyer.

La Pack Plus (35 770 €) ajoute le châssis sport, la sellerie cuir à réglages électriques ou encore le régulateur de vitesse. En 2003, une boîte automatique à variation continue Multironic apparaît en supplément. Etonnamment, l’A4 B6 fermée disparaît dès 2004, remplacée par la B7 qui en est une évolution profonde. 20 792 A4 2,4 l ont été fabriquées, un succès acceptable. 

La Mercedes Classe C W203 inaugure les projecteurs en forme de cacahuète, originaux. On retrouvera ce gimmick sur les SL R230, CLK C209, et McLaren-Mercedes SLR. 
La Mercedes Classe C W203 inaugure les projecteurs en forme de cacahuète, originaux. On retrouvera ce gimmick sur les SL R230, CLK C209, et McLaren-Mercedes SLR. 

Contrairement à Audi,  Mercedes se livre assez régulièrement à des ruptures stylistiques. Par exemple, la Classe C de 2e génération, codée W203 et apparue, elle aussi, en 2000, arbore un design bien différent de celui de sa devancière W202. Voulue très dynamique pour concurrencer la BMW Série 3, la C W203 se distingue par ses lignes fluides et plongeantes, inspirées par la SLK, ainsi que ses projecteurs en forme de cacahouète. Comme sa devancière, cette Mercedes demeure une propulsion reposant sur des trains roulants raffinés, comportant des bras superposés à l’avant et un essieu multibras à l’arrière.

Rien ne distingue la poupe de la Mercedes C240 de celle des autres Classe C. Ici, en finition sportive Avantgarde, en 2000.
Rien ne distingue la poupe de la Mercedes C240 de celle des autres Classe C. Ici, en finition sportive Avantgarde, en 2000.

Et elle s’offre une belle palette de moteurs, la C240 recevant un 2,6 l comme son appellation ne le suggère pas. Plus fort en cylindrée que celui de sa rivale, ce V6 se contente de 3 soupapes par cylindre, donc s’en tient à 170 ch pour 240 Nm de couple malgré son double allumage. Seulement, la Mercedes est plus lourde que l’Audi (1 535 kg), aussi accélère-t-elle un peu moins fort (0 à 100 km/h en 9,2 s). Cela dit, nantie d’une boîte 6 manuelle et surtout d’un bien meilleur Cx (0.27 contre 0.31), elle roule plus vite : 235 km/h. En option, on trouve la boîte auto à 5 rapports et la transmission intégrale 4Matic.

Etrangement, la planche de bord de la Mercedes Classe C W203 s'inspire de celle de la Classe A. Cela lui donne un aspect jeune mais le chic en fais les frais... Quoique manuelle, la clim reste bizone.
Etrangement, la planche de bord de la Mercedes Classe C W203 s'inspire de celle de la Classe A. Cela lui donne un aspect jeune mais le chic en fais les frais... Quoique manuelle, la clim reste bizone.

Proposée dès 2001 en break SW, la Classe C est proposée en trois finitions, à l’équipement juste convenable malgré des prix costauds. En entrée de gamme, la Classic (34 050 €, soit 49 300 € actuels selon l’Insee), offre en série l’ESP, 6 airbags, la clim manuelle, l’ordinateur de bord, les 4 vitres électriques, ou encore l’allumage automatique des feux. Mais pas la radio ni les jantes en alliage.

Pour 1 875 € de plus, on s’offre les finitions Elegance ou Avantgarde, la première étant plus chic (jantes alu, inserts en bois, miroirs de courtoisie éclairés), la seconde plus sportive (jantes en alliage, inserts en alu, boucliers et calandre spécifiques). En 2004, la Classe C bénéficie d’un léger restylage (boucliers, équipement enrichi, nouvelles commandes de clim), mais en 2005, la 240 est supprimée. Elle a eu un succès étonnant, fabriquée à 206 189 unités toutes versions confondues.

 

Fiabilité/entretien : à chacune ses problèmes !

Grande endurance pour le V6 2,4 l de l'Audi A4, mais la courroie de distribution coûte cher à changer. Surtout, la boîte Multitronic cause bien des tracas.
Grande endurance pour le V6 2,4 l de l'Audi A4, mais la courroie de distribution coûte cher à changer. Surtout, la boîte Multitronic cause bien des tracas.

Très belle qualité de fabrication pour l’Audi A4, par ailleurs dotée d’un moteur fiable. Seulement, sa distribution s’effectue par courroie, dont le changement se révèle très onéreux vu l’accès peu évident. Durant l’opération, on renouvellera aussi la pompe à eau.

A la longue, ce bloc pâtit de fuites sans gravité au niveau des joints de cache-culbuteurs, de sondes et parfois de déphaseurs en panne. A surveiller également, le thermostat, le PCV (reniflard d’huile), et les bobines. Rien de grave. Le souci, c’est la boîte, pas la manuelle, sans histoire, mais la Multitronic, fragile. Par ailleurs, elle doit impérativement être vidangée tous les 60 000 km.

Pas de soucis particuliers du côté des trains roulants, mais vu le nombre de silentblocs, les réfections éventuelles sont onéreuses. Dans l’habitacle, on apprécie la belle finition, mais le ciel de toit finit par s’affaisser. Les fonctions électriques sont plutôt fiables.

Increvable, le V6 2,6 l M112 de la Mercedes C240 bénéficie d'une distribution à chaîne et s'allie à des transmissions solides. Les ennuis seront surtout d'ordre électronique.
Increvable, le V6 2,6 l M112 de la Mercedes C240 bénéficie d'une distribution à chaîne et s'allie à des transmissions solides. Les ennuis seront surtout d'ordre électronique.

Elle aussi bien fabriquée, la Mercedes C240 a pour avantage sur l’Audi sa distribution par chaîne, sans entretien. Son moteur M112 est très costaud, sans panne récurrente, mais le renouvellement des bougies (12 au total) coûte relativement cher, surtout quand il s’agit de changer aussi les bobines. Pas de gros soucis non plus pour les boîtes, à condition de vidanger l’automatique tous les 60 000 km de préférence.

Comme sur l’A4, gare à l’état des trains roulants, vu le nombre d’éléments. Et avant juillet 2002, les silentblocs sont sertis dans les bras (détachables ensuite). Par ailleurs, la C240 a ses faiblesses, d’ordre électronique, à cause des boîtiers SAM, des routeurs électriques en gros. Quand celui de l’avant (entre le pare-brise et la tourelle d’amortisseur gauche) dysfonctionne, il entraine des soucis de démarrage et des ratés, notamment. Celui situé dans l’aile arrière gauche génère des avaries électriques dans l’habitacle. Ils se changent aisément, mais peuvent exiger des reprogrammations.

Dans le cockpit, le vieillissement ne vaut pas celui de l’Audi, tout en restant bon, malgré une tendance du ciel de toit à s’affaisser. Toutefois, sur les modèles d’avant juillet 2002, pas mal de petites défaillances peuvent gâcher la vie, comme les clapets de ventilation défaillants, peu onéreux à l’achat certes, mais difficiles à remplacer. Attention, la Mercedes avoue une tendance à la corrosion plus marquée que celle de l’Audi.

Avantage : Egalité. Moteur moins cher à entretenir et BVA plus fiable pour la Mercedes, électronique, finition et carrosserie plus résistantes pour l’Audi. Pas de victoire.  

 

Vie à bord : l’Audi, plus premium que la Mercedes

Finition impeccable pour l'Audi A4 B6, mais l'habitabilité ne dépasse pas une petite moyenne. On apprécie les dossiers rabattables, de sérien contrairement à la ceinture de sécurité centrale.
Finition impeccable pour l'Audi A4 B6, mais l'habitabilité ne dépasse pas une petite moyenne. On apprécie les dossiers rabattables, de sérien contrairement à la ceinture de sécurité centrale.

Dans l’A4, on découvre un superbe tableau de bord. Elégamment dessiné, il profite d’une finition exceptionnelle pour son époque, caractérisée par des plastiques de première qualité et un assemblage millimétré. Toutes les commandes inspirent confiance. Les sièges procurent un confort très acceptable, et l’habitabilité se révèle correcte, notamment en largeur.

L’ambiance est un peu à l’engoncement à cause de la ceinture de caisse très haute, mais la belle présentation générale compense. On apprécie l’équipement fourni dès l’entrée de gamme, qui comprend des dossiers arrière rabattables, permettant d’agrandir un coffre au volume convenable, sans plus (445 l).

Habitabilité juste correcte dans la Mercedes C240, à la finition un peu décevante. La banquette se rabat... si on a coché l'option ! Heureusement, la ceinture centrale est livrée en série.
Habitabilité juste correcte dans la Mercedes C240, à la finition un peu décevante. La banquette se rabat... si on a coché l'option ! Heureusement, la ceinture centrale est livrée en série.

Dans la Mercedes, l’ambiance se veut plus originale que dans l’Audi, mais la finition n’est pas du même niveau, notamment à cause de plastiques moins travaillés. Heureusement, l’assemblage se révèle rigoureux, même si les boutons de commande font plus légers que dans l’A4. Ici aussi, les sièges, dotés d’un dossier et d’une hauteur à réglage électriques, se révèlent plutôt confortables, l’ambiance paraît relativement aérée.

De plus, l’habitabilité se révèle à peu près convenable, avec un peu moins de largeur que dans l’Audi, mais légèrement plus d’espace aux jambes à l’arrière, où la ceinture de sécurité centrale à trois points, contrairement à l’A4, est livrée de série. En revanche, la banquette rabattable reste en option. A 455 l, le coffre est un chouia plus volumineux que celui de l'A4.

Avantage : Audi. Grâce à sa finition et son équipement de série, l’A4 prend le dessus sur la Mercedes, aux plastiques un peu décevants.

 

Sur la route : anneaux rassurants vs étoile filante

Comportement rassurant et grande douceur mécanique pour l'Audi A4 V6 2.4, ici en 2000. L'excentricité n'a pas sa place ici...
Comportement rassurant et grande douceur mécanique pour l'Audi A4 V6 2.4, ici en 2000. L'excentricité n'a pas sa place ici...

Position de conduite impeccable dans l’Audi, où le volant se règle dans les deux plans. De plus, l’ergonomie est satisfaisante. Le moteur se signale par sa grande douceur et sa belle mélodie, plus que par son punch. Très souple, il marche mieux dans les tours, prenant allègrement 6 500 tr/min, mais il manque de muscle pour bien relancer la voiture quand on est en 5e. Mieux vaut rétrograder pour obtenir de bonnes reprises, en usant de la commande de boîte plutôt plaisante.

Dynamiquement, la rigueur est de mise, grâce aux trains roulants très bien guidés. Ça file droit, imperturbablement, ça tient sa trajectoire en virage, mais à la limite, ça sous-vire, assez logiquement. Comportement sûr mais pas joueur. L’amortissement est plutôt bien vu, mais la précision reste perfectible. La suspension filtre très correctement les inégalités, de sorte que conjuguée à la bonne insonorisation, elle rend l’Audi très plaisante sur long parcours. Enfin, elle freine encore efficacement.

Un poil plus vigoureuse que l'A4, la Mercedes C240 filtre aussi mieux les inégalités. Très sûre, elle demande toutefois un peu d'attention sur le mouillé, propulsion oblige. Ici, en finition Avantgarde avec la calandre à 4 barrettes.
Un poil plus vigoureuse que l'A4, la Mercedes C240 filtre aussi mieux les inégalités. Très sûre, elle demande toutefois un peu d'attention sur le mouillé, propulsion oblige. Ici, en finition Avantgarde avec la calandre à 4 barrettes.

Dans la Mercedes également, on se trouve fort bien installé, grâce au volant réglable, ici aussi, dans les deux plans. Ensuite, il faut s’habituer au commodo unique, ce qui va vite. Comme dans l’Audi, le moteur séduit par sa souplesse et sa douceur, mais aussi, la sonorité paraît un peu plus énervée. S’il monte moins haut en régime, le V6 a ici plus de punch, en accélérations mais aussi, et surtout, en reprises. La boîte 6, pas des plus plaisantes à manier, permet en tout cas de mieux exploiter le moteur.

Plus vive mécaniquement, la C240 n’offre en revanche pas une tenue de cap aussi sereine que celle de sa rivale. Cela dit, en virage, elle n’a rien à lui envier côté rigueur, et se révèle même plus malléable à la limite, propulsion oblige, ce qui suppose un peu plus de prudence sur le mouillé. La précision ne surpasse pas celle de l’Audi, mais la Mercedes est plus amusante. Elle maintient tout aussi bien ses mouvements de caisse, mais filtre un peu mieux les inégalités, alors que, globalement, l’insonorisation est équivalente. Enfin, le freinage est, lui aussi, du même niveau.

Avantage : Mercedes. Un peu plus punchy, la C240 soigne aussi davantage les reins de ses passagers, tout en se montrant plus amusante qu’une A4 tout de même plus stable.

 

Budget : vraiment pas chères

Dès 2001, l'Audi A4 B6 se décline en break Avant, dont le coffre demeure moyennement spacieux : de 440 l à 1 185 l banquette rabattue.
Dès 2001, l'Audi A4 B6 se décline en break Avant, dont le coffre demeure moyennement spacieux : de 440 l à 1 185 l banquette rabattue.

En très bon état, l’Audi A4 2.4 se dégotte dès 3 000 €, avec un peu plus de 200 000 km au compteur, en boîte Multitronic. En manuelle, ajoutez 500 €. Comptez environ 5 000 € à moins de 150 000 km, alors qu’à 9 000 €, on tombe sous les 100 000 km. Côté consommation, tablez sur 9,5 l/100 km en moyenne.

Tout comme l'A4, la Mercedes Classe C 203 a droit à sa version break, dite SW, en 2001. Le coffre est plus spacieux : de 470 l à 1 385 l.
Tout comme l'A4, la Mercedes Classe C 203 a droit à sa version break, dite SW, en 2001. Le coffre est plus spacieux : de 470 l à 1 385 l.

A condition comparable, la Mercedes C240 débute, elle aussi, aux alentours de 3 000 €, sans réelle différence entre manuelle et automatique (mieux adaptée au V6). Mais ses prix grimpent moins à mesure que le kilométrage diminue. Ainsi, à 4 500 €, on peut en trouver qui avoisinent les 150 000 km, alors qu’à 6 000 €, on tombe sur des C240 de moins de 100 000 km. En revanche, la Mercedes consomme un peu plus que l’Audi : 10 l/100 km.

Avantage : Mercedes. Nettement moins chère que l’A4 à kilométrage raisonnable, la C240 compense ainsi sa gourmandise un poil supérieure.

 

Verdict : tout dépend de la boîte

Pas de restylage pour l'Audi A4 B6, mais une série limitée S Line en 2003 : jantes spécifiques de 17, boucliers modifiés, suspension abaissée, sièges sport...
Pas de restylage pour l'Audi A4 B6, mais une série limitée S Line en 2003 : jantes spécifiques de 17, boucliers modifiés, suspension abaissée, sièges sport...

Si vous voulez une boîte manuelle, l’Audi semble un poil plus recommandable que la Mercedes, surtout en raison de sa meilleure qualité de fabrication. L’A4 vieillit mieux, ce qui est un atout important sur des autos aussi âgées. En revanche, si vous cherchez une automatique, prenez la Mercedes, à la transmission nettement plus fiable et agréable à l’usage.

En 2004, la Mercedes Classe C est légèrement modifiée, recevant de nouveaux boucliers, et une platine de clim modernisée, notamment. Le V6 2,6 l n'évolue toutefois pas, et disparaît dès 2005.
En 2004, la Mercedes Classe C est légèrement modifiée, recevant de nouveaux boucliers, et une platine de clim modernisée, notamment. Le V6 2,6 l n'évolue toutefois pas, et disparaît dès 2005.

Elle se montrera aussi un peu plus confortable et rapide, mais consomme plus que l’Audi, et reste moins sûre sur le mouillé. Mais elle est aussi plus abordable : vraiment, ces deux allemandes offrent des prestations proches.

Thème Avantage
Fiabilité/entretien Egalité
Vie à bord Audi
Sur la route Mercedes
Budget Mercedes
Verdict Mercedes... en BVA

Pour trouver des annonces, rendez-vous sur le site de La Centrale : Audi A4 V6 2.4 et Mercedes C240.

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Avis Audi A4 (2e Generation)

A4 (2e Generation) II TDI 130 PACK PLUS (2003)

Par Marc_991 le 20/08/2021

Achetée neuve en mars 2003 et en 18 ans et demi elle n'a connu aucune panne! Jamais je n'ai connu une voiture aussi fiable. Et je pense que j'aurai bien du mal à trouver une voiture équivalente à l'heure actuelle d'un tel niveau de fiabilité. A mon humble avis, aucune.C'est une très belle voiture au design toujours d'actualité et le design intérieur est du même acabit.Cette voiture procure un plaisir de conduite indéniable. Elle offre un bon confort (quoique un peu sèche sur certains revêtements dégradés). D'un point de vue tenue de route , elle fait preuve d'un bel équilibre sur les bons revêtements et sa tenue de cap est imperturbable. La position de conduite est tout simplement parfaite. La voiture est bien insonorisée (compte tenu du type de motorisation - injecteurs pompes-) et les longs parcours autoroutiers sont avalés sereinement, on arrive à destination sans aucune fatigue. (1100 -1300 kms). A noter les excellents sièges avant offrant notamment un très bon maintien latéral.D'un point de vue pratique elle possède un grand coffre d'accès facile. La banquette arrière peut accueillir aisément deux adultes sur de longs parcours. La troisième place est plutôt une place de secours où bien pour un enfant.Le moteur est très vif, performant, débordant de couple (285Nm) dès les plus bas régimes et très souple. Sa vélocité est surprenante et parfois brutale comme si on recevait un coup de pied au derrière au point que les dépassements s'effectuent en un éclair.Et cela pour des consommations extrêmement basses. En ville, la consommation se situe aux alentours de 6,00 l/100kms et lors des trajets autoroutiers la consommation s'établit entre 4,60 et 4,80 l/100kms (vitesses comprises entre 100 et 130km/h) et qui offre une très bonne autonomie entre 1450 et 1500kms.

A4 (2e Generation) II TDI 130 PACK (2001)

Par §lou156hm le 30/11/2015

J’avais auparavant une Audi A4 TDI 130 pack vendu à 332 000 Km (sur laquelle je n’ai eu aucun souci majeur).Mon retour :J’étais totalement satisfait de mon Audi. Cette voiture m’a vraiment marquée.Le niveau d’option reste encore tout à fait correct avec des performances à la hauteur des véhicules plus récents. Je l'ai vendu cette année.Le moteur offre de bonnes reprises (7 Ch). Le 130 est un régal avec une conso de 5,5 à 6 litres. Celle-ci n’a pas à rougir face aux véhicules actuels.Les plus : son comportement routier (pas de traîtrise, on sent bien la voiture)sa consommation (sachant que nous sommes sur un véhicule de 2001)son coffre (grand, il n’y a pas de hayon mais on peut y rentrer pas mal de choses) sa fiabilité (comme je disais 332 000 Km sans souci majeur, bon par contre entretien régulier et vidange tous les 10 000 Km). Ses options (pour un véhicule de 2001) ESP, ABS, régulateur de vitesse (très pratique), clim bi zone, fermeture centralisée, vitres AV électriques et automatiques, jantes alus, radio CD RDS, commandes au volant, anti patinageLa qualité les matériaux utilisés, c’est simple, rien à bouger et pas un bruit… Son moteur (vif et performant… Moi j’aimais bien).Sa boîte de vitesse (polyvalente et étagée pour reprendre «à tous » régimes)Les options secondaires mais bien pratiques comme l’ouverture ou la fermeture des vitres avant en cas de maintien long sur les boutons de la clefs (très bien l’été).Les moins : son insonorisation (oui, là nous avons fait des progrès "bruit du moteur" mais franchement ça passe encore)son confort (nous ne pouvions pas à ce moment-là tout avoir, un comportement vif et sportif et du confort, c’était bien à l’époque, nous faisons mieux à présent). Son esthétique (ça passe encore, mais ça commence à vieillir quand même). Pas de vitres électriques à l’arrière sur ce modèle.Les « soucis » mécaniques :Comme je le disais pas de souci majeur. J’ai eu à changer le compresseur de clim à 224 000 Km (c’est la maladie).Je n’ai pas été concerné par l’embrayage et le turbo comme certains modèles sortis après. Les moteurs de cette époque suintent. Il m’arrivait parfois de rajouter de l’huile en fin de vidange (2 verres).Pour moi, il y avait suffisamment d’électronique pour avoir de l’agrément et des services en plus et pas suffisamment pour que ça déconne.Je sais que ce n’est pas forcément le cas pour les modèles sortis après… Franchement, rien à dire en terme de fiabilité.En synthèseUne excellente voiture qui reste encore au niveau des véhicules actuels (fiable et performante). Le plus, c’est le moteur et sa boîte, un vrai régal au quotidien. J’avais la puissance nécessaires (avec un effet « coup de pied ») avec une consommation maîtrisée et une boîte de vitesse polyvalente.

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