Depuis plusieurs années, Mazda développe une nouvelle gamme de technologies censées accroitre le rendement des moteurs en les rendant plus puissants mais surtout plus propres et sobres. Je vous incite d’ailleurs à lire les articles de François Chapus et de Pierre Desjardins qui vous détailleront cette technologie. Ces innovations expliquent le lancement tardif de ce CX-5. Ce dernier est par conséquent le premier modèle de la marque à les inaugurer. Ainsi, à sa sortie, il sera disponible avec 3 motorisations 100 % inédites. En essence, le 2.0i de 165 ch (en 2 WD) et 160 ch en 4 WD et en diesel deux déclinaisons du 2.2 (150 ou 175 ch). Pour cet essai, nous avons pris en main le 175 ch diesel en boîte mécanique et 4 roues motrices.
Avec 175 chevaux, cette version qui est la plus puissante du 2.2 Diesel SkyActiv n'impressionne pas vraiment par sa puissance mais il pousse fort sur une plage d'utilisation relativement large (environ 4 000 tours), répondant présent dès 1300 tr/mn grâce à la suralimentation à double étage. Avec ses 420 Nm, ce CX-5 se montre particulièrement souple et vigoureux avec un moteur au couple omniprésent ! Le tout dans un silence de fonctionnement appréciable même si on constate quelques claquements au ralenti. Mais globalement, le niveau sonore reste toujours correct. L’autre point positif est la consommation puisque nous avons relevé une moyenne avoisinant tout juste les 8 litres, ce qui est plutôt convaincant pour un modèle 4x4. Pour une consommation encore moindre, optez pour la version 150 ch qui a l’avantage d’être dispo en 2 roues motrices, contrairement au 175 ch.
Mazda n’a pas mis l’accent uniquement sur les motorisations mais également sur le comportement de son CX-5 comme peut en attester le poids mesuré. C’était déjà le cas du CX-7 dans ce domaine et cela perdure puisqu’on a affaire à un modèle bien né avec une prise de roulis maîtrisée, un confort d’amortissement préservé malgré la monte 19 pouces de notre modèle d’essai. Cet amortissement ferme mais confortable ne grève en rien les qualités routières du CX-5 qui se classe comme l’un des meilleurs SUV de la catégorie. La direction, pourtant électrique, se révèle consistante et précise tout en étant relativement informative. Le freinage s'avère pour sa part de bon niveau
Déposer un commentaire
Alerte de modération
Alerte de modération