Connu mondialement pour son petit roadster, la MX-5, Mazda n’a jamais vraiment surfé sur la vague des SUV. Il y a bien le CX7 mais le constructeur japonais n’a pas fait des SUV son fonds de commerce alors que d’autres marques en détiennent plusieurs dans leur gamme. Aujourd’hui, Mazda a décidé de changer un peu de politique en étoffant sa gamme de SUV en commercialisant le premier SUVcompact de son histoire, le CX-5.
Esthétiquement, le CX-5 est le premier modèle à adopter le nouveau design de la marque qui porte le nom de KODO, comprenez par là, l’Âme du mouvement. Concrètement, cela se traduit par un look dynamique avec des lignes de fuite sur les flancs et une calandre relativement massive qui est intégrée dans une face avant très verticale due aux nouvelles normes piétons. L’ensemble n’est pas déplaisant mais le dessin du CX7 nous paraît plus fluide, plus naturel et surtout moins sujet aux effets de mode. À voir dans le temps.
La qualité s’améliore mais la présentation reste triste
À l’intérieur, le bilan est contrasté. Mazda a travaillé sur la qualité d’assemblage et des matériaux. Cela est flagrant et permet au CX-5 de se démarquer par rapport à ses concurrents japonais. Toutefois, il est pénalisé par sa planche de bord manquant d'originalité et surtout particulièrement triste. Un peu de fantaisie aurait fait vraiment du bien.
Le CX-5 appartient à la famille des SUV compacts mais il s’agit d’un grand SUV compact puisqu’il mesure 4,55 m de long soit 13 cm de plus qu’un Volkswagen Tiguan et 11 cm supplémentaires qu’un Ford Kuga. Sans surprise avec son empattement de 2,70 m, il se veut l’un des plus accueillants en termes d’habitabilité, notamment à l’AR avec l’un des meilleurs espaces aux genoux de la catégorie (997 mm). Constat globalement similaire pour le volume de chargement avec une capacité comprise entre 503 et 1 620 litres. Le CX-5 se distingue toutefois par son système « Karakuri » qui se caractérise par certaines astuces ou mécanismes innovants mis en place par le constructeur japonais comme par exemple le couvre-bagages solidaire du hayon ou la banquette arrière facilement rabattable selon le schéma 40/20/40 grâce aux boutons situés dans le coffre. Cette technique permet de transporter des objets longs sans trop amputer de place à l’arrière, un peu comme une sorte de trappe à skis améliorée. Il est en revanche, dommage que le seuil de chargement soit aussi haut.
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