Attachante latine
L’Alfa 156 fait partie des plus anciennes familiales du marché avec la Skoda Octavia et la Volkswagen Passat.Bientôt six ans d’existence et elle n’a pas pris une ride. D’ailleurs, le restylage passé, la mi-carrière a épargné ses galbes. Elle n’a pourtant rien d’un chef-d’œuvre en péril, le ramage vaut toujours le plumage.Son comportement routier reste une des références de la catégorie grâce à des épures de suspensions sophistiquées. Il se bonifie même. Ceux qui appréciaient son train avant incisif, mais la trouvaient un peu trop vive (arrière sensible aux transferts de masse), peuvent compter, depuis le remaniement de la gamme (le faux restylage) début 2002, sur le VDC (Vehicule Dynamic Control, pendant italien de l’ESP).Le freinage efficace gagna à l’occasion une assistance d’urgence hydraulique. Certes, les suspensions sont parfois légèrement trépidantes sur chaussée déformée. Malgré une filtration légèrement meilleure que la 147, au final, le compromis confort/tenue de route n’atteint pas celui d’une Série 3 ou d’une Laguna
Elle reste toutefois dans le peloton de tête côté dynamique. La direction précise et parfaitement assistée l’atteste également, si on veut bien oublier le diamètre de braquage qui ne facilite guère les manœuvres urbaines. La bonne motricité aussi. Le train avant digère à peu près correctement le surcroît de couple du 140 chevaux. Et il est copieux.
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