Le revers de sa belle robe (non, pas sa doublure), c’est une habitabilité moyenne à l’arrière (à réserver de préférence à deux personnes, et si possible de moins de 1,70 m) et le coffre plutôt étriqué pour une familiale. À sa décharge, c’est une des plus courtes berlines de la catégorie avec à peine 4,40 mètres alors que la plupart de ses rivales s’allongent d’une bonne quinzaine de centimètres. Même si l’excellente rigidité de la caisse en découle partiellement, l’absence de modularité arrière et l’accès au coffre passable paraissent moins excusables. Le superbe Sportwagon remédie, grâce à son hayon et sa banquette rabattable en deux parties, à ces défauts, mais propose un volume de chargement encore inférieur à la berline au mini (350 l sous le cache-bagages). Sans pouvoir prétendre, pas plus qu’une Audi A4 Avant d’ailleurs, au rôle de déménageur avec ses 1180 litres banquette repliée.
Si le sens pratique lui fait un peu défaut, la 156 se rattrape par une décoration intérieure avenante, discrètement sportive. La qualité de la finition et des matériaux, souvent décriée sur les italiennes et encore un peu sur les premières 156, atteint ici un niveau tout à fait acceptable, bien que toujours en retrait des marques allemandes de prestige. La modification de la planche de bord lors du restylage n’a malheureusement pas amélioré la lisibilité du haut des compteurs, toujours masqué par la jante du volant, tandis que le logement de l’écran GPS/ordinateur de bord nous paraît maladroitement intégré. La console centrale anodisée, retouchée dans l’esprit de la 147, procure un meilleur effet. Elle comprend en particulier les commandes de climatisation, à réglage séparé gauche/droite.
L’équipement sans mesquinerie de la Progression devient complet pour la Distinctive parée d’une jolie sellerie cuir Momo, du régulateur de vitesse et de jantes alliage de 16 pouces. Ces dernières sont aussi de série sur la version Sport qui s’intercale, depuis la mi-mars, entre les deux finitions déjà connues. Pour le même prix que la Progression, elle reçoit également les suspensions surbaissées et des jupes latérales, dotation complétée sur le Sportwagon, par le correcteur d’assiette Nivomat ; soit une économie de 1 150 € pour la berline et de 1 300 € pour le break qui renforce le bon rapport prestations/prix/équipement de la 156 1.9 JTD 140 Multijet
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