Etre absent du segment des SUV peut sembler aujourd’hui anormal tant celui-ci est porteur avec une croissance supérieure à 13 % entre 2004 et 2005 et des immatriculations qui ont doublé depuis 2000. C’était pourtant le cas notamment jusqu’alors de Fiat et d’Audi. Deux marques qui ont décidé de corriger leurs lacunes avec les lancements respectifs du Sedici et du Q7.
Ce retard à l’allumage a de quoi surprendre quand on sait que la plupart des constructeurs haut de gamme disposent déjà de ce type de véhicules. Pour se justifier, Audi explique qu’il a préféré renouveler sa gamme avant de s’attaquer à des niches comme l’Audi RS4 et maintenant le Q7.
Pionnier dans le domaine de la transmission intégrale avec une introduction de cette technologie en 1981, Audi veut attirer désormais les riches propriétaires (ayant des revenus supérieurs à 7 800 €/mois et multi motorisés) désirant investir dans un SUV. Pour répondre à cette attente, la firme d’Ingolstadt détenait dans sa gamme l’Audi Allroad - qui va bientôt renaître de ses cendres- mais cela n’était pas suffisant, ce vide est comblé avec le Q7 ; Q pour quattro et 7 pour 7 places mais également pour signifier qu’il prend place dans la gamme entre l’Audi A6 et l’Audi A8. Un choix qui implique la naissance prochaine d’un Q5 positionné entre l’Audi A4 et l’A6.
Un style maison
Premier constat : si vous cherchez un engin discret, passez votre chemin car le Q7 est tout sauf petit. Près de 5,10 m de long ( soit 35 cm de plus qu’un VW Touareg) et un poids de 2 200 kg, on est loin d’une danseuse. Ici, c’est du costaud, du massif qui colle parfaitement à la clientèle de ce type de modèle qui souhaite épater la galerie et rendre fou de jalousie son voisin, possesseur d’un Porsche Cayenne.
Pour satisfaire ce côté exubérant, Audi a fait appel à des recettes maison et il est impossible de ne pas faire l’amalgame sur le plan visuel avec les autres modèles de la marque. On retrouve donc la signature de la marque à savoir la calandre Singleframe qui trouve son prolongement avec le capot en forme de V. Le profil n’est pas inconnu non plus puisqu’il fait indéniablement penser aux breaks au niveau de la courbure de pavillon. L’arrière est plus singulier avec pour la première fois des feux intégrés au hayon.
Dans l’habitacle, d’autres éléments sont repris des modèles déjà existants comme notamment la planche de bord et l’instrumentation identiques à celle de l’Audi A6.
Au final, l’Audi Q7 est imposant et impressionnant. Nul doute que ses lignes devraient plaire au marché nord-américain friand de ce type de véhicules. Cela tombe bien, sa commercialisation devrait intervenir aux Etats-Unis l’été prochain.
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