Votre navigateur ne supporte pas le code JavaScript.
Logo Caradisiac    

Publi info

Le gouvernement français veut arrêter de vous aider à installer une borne pour voiture électrique

Dans le projet de budget de 2026 porté par le gouvernement, le crédit d’impôt alloué à l’installation d’une borne murale à domicile pour charger sa voiture électrique doit disparaître. Sans surprise, les professionnels du secteur critiquent cette mesure.

Le gouvernement français veut arrêter de vous aider à installer une borne pour voiture électrique
Une borne murale de charge à domicile, un dispositif fiscalement aidé pour l'instant en France. Photo MaxPPP.

Lorsqu’on a la chance de disposer d’un logement individuel ou au moins d’un garage individuel, on entre dans le mode d’utilisation le plus favorable à la voiture électrique : il devient alors possible de la recharger directement à domicile, à un prix plus bas que celui de la plupart des bornes publiques et sans perdre de temps à rejoindre des points de charge extérieurs.

Dans ce cas, l’installation d’une vraie borne murale plutôt qu’une simple prise électrique classique permet naturellement d’optimiser la charge de sa voiture (surtout lorsqu’on effectue régulièrement de longs trajets). Cette opération a un coût, généralement sous les 2 000€, en partie amorti par le crédit d’impôt prévu par le CIBRE d’un montant de 500€ alloué sous conditions : « Le système de charge doit être pilotable. Cela signifie qu’il doit être doté d’une capacité à moduler la puissance appelée ou à programmer la recharge du véhicule électrique. Les travaux doivent être réalisés par l’entreprise qui fournit les équipements (ou par son sous-traitant). La facture doit indiquer les informations suivantes : Lieu de réalisation des travaux, nature et caractéristiques techniques des systèmes de charge pilotables et montant », peut-on lire sur le site du gouvernement.

Fini, le crédit d’impôt de 500€

Mais attention, le projet de loi de finance 2026 porté par le gouvernement français prévoit justement, outre le passage du malus écologique à 100 000€ dès 2028, la disparition de ce crédit d’impôt dans le cadre de l’installation d’une borne de charge pour voiture électrique à domicile.

Le but sera évidemment de faire quelques économies d’argent public (un peu plus de 20 millions d’euros sachant que cette disposition a été validée par plus de 45 000 Français rien qu’en 2024), dans un contexte où il faut à tout prix assainir les finances.

Des aménagements à prévoir ?

Pour l’instant, on ne parle que d’un projet de loi qui doit passer devant le parlement pour être validé. Les professionnels du secteur sont évidemment vent debout contre lui mais d’un autre côté, doit-on continuer à aider financièrement des propriétaires d’habitats individuels souvent plus aisés, alors même que la technologie électrique commence à devenir incontournable dans le paysage actuel ? Le débat est ouvert à l’Assemblée générale et au Sénat.

Mots clés :

Commentaires ()

Déposer un commentaire

SPONSORISE

Toute l'actualité

Essais et comparatifs

Abonnez-vous à la newsletter de Caradisiac

Recevez toute l’actualité automobile

L’adresse email, donnée obligatoire, renseignée dans ce formulaire, est traitée par GROUPE LA CENTRALE en qualité de responsable de traitement.

Cette donnée est utilisée pour vous adresser des informations sur nos offres, actualités et évènements (newsletters, alertes, invitations et autres publications).

Si vous l’avez accepté, cette donnée sera transmise à nos partenaires, en tant que responsables de traitement, pour vous permettre de recevoir leur communication par voie électronique.

Cette donnée est également utilisée à des fins de mesure et étude de l'audience du site, évaluer son utilisation et améliorer ses services ; lutte anti-fraude ; et gestion de vos demandes d'exercice de vos droits.

Vous disposez d’un droit d’accès, de rectification, d’effacement de ces données, d’un droit de limitation du traitement, d’un droit d’opposition, du droit à la portabilité de vos données et du droit d’introduire une réclamation auprès d’une autorité de contrôle (en France, la CNIL).

Vous pouvez également retirer à tout moment votre consentement au traitement de vos données.

Pour en savoir plus sur le traitement de vos données : Politique de confidentialité