Avant/après, comment repérer le très discret restylage de l’Alfa Romeo Giulia
L’élégante Alfa Romeo Giulia se fait plutôt discrète sur nos routes. Une ligne plaisante qui n’a pas eu besoin d’être profondément retouchée. Pourtant, quelques nuances subsistent…

Lorsqu’Alfa Romeo ressort des archives le nom Giulia en mai 2016, de grands moyens sont mis sur la table. Nouvelle plateforme Giorgio, retour de l’architecture propulsion, ligne tricorps au long capot, moteurs inédits, tous les ingrédients sont réunis pour donner du plaisir à son conducteur et mener la vie dure à une certaine BMW Série 3, pour ne citer qu’elle.
Seulement voilà, bien qu’elle soit encensée par la presse spécialisée, elle ne trouve pas son public. Si on peut lui reprocher un système multimédia en deçà des meilleures à l’époque, une habitabilité arrière mesurée et un coffre moyen, elle possède de réelles qualités.
Clairement, Alfa Romeo a réussi la mise au point de son auto. Direction précise, très directe et particulièrement communicative, suspensions bien calibrées, mouvements de caisse maîtrisés, elle ne craint pas les rythmes soutenus. Cerise sur le gâteau, ce haut degré de comportement ne se fait pas au détriment du confort.
Si le conducteur profite d’un châssis d’une grande qualité, il ne peut en dire autant des moteurs. Sur le papier, rien à redire, mais ils manquent cruellement de caractère. Pour les versions diesel de 136, 150, 180 ch voire 210 ch, cela passe. En revanche, c’est nettement plus regrettable pour le 2.0 turbo de 200 ou 280 ch, qui ne manquent pourtant pas de punch.
Pour un réel plaisir mécanique, il faut s’orienter vers la diabolique Quadrifoglio et son V6 2.9 de 510 ch. Pour Soheil Ayari : « le bruit incroyable » n’a d’égal que « le comportement ultra équilibré et ultra joueur ». Il qualifie même cette auto « d’un beau retour en grâce ».
Revenons à des choses plus pragmatiques, et plus communs à la plupart des automobilistes. Lorsque la Giulia est commercialisée, elle est proposée en trois finitions. La première, simplement nommée Giulia, comprend le système multimédia de 6,5 pouces avec USB et Bluetooth, le radar de recul, le régulateur de vitesse, la climatisation automatique ou encore les jantes de 16 pouces.
La Super ajoute le GPS, les rétroviseurs rabattables électriquement, les jantes de 17 pouces, la sellerie mixte cuir/tissu… La Giulia Lusso agrandit son écran à 8,8 pouces, ajoute la sellerie cuir, les sièges chauffants et électriques, ou encore la caméra de recul.
Enfin, la Quadrifoglio met le paquet avec des éléments en carbone ou encore de l’Alcantara dans l’habitacle.
En avril 2017, l’Italienne profite d’une nouvelle finition Sport sur le diesel de 180 ch et l’essence de 200 ch. Située au même niveau que la Lusso, elle se veut plus sportive : jantes de 18 pouces, étriers de frein rouges, vitres surteintées, sièges et volant sport, inserts en aluminium…
En décembre 2018, Alfa Romeo fait revivre l’appellation TI. Il s’agit de la Veloce TI, au style affirmé et aux moteurs dynamiques : diesel de 210 ch et essence de 280 ch. Elle fait le pont entre les versions sages et la diabolique QV.
Le restylage de janvier 2023
Habituellement, une mise à jour intervient après quatre ans de carrière. La Giulia doit attendre près de sept ans, soit le cycle complet de la vie d’un modèle. Il faut dire que la marque à d'autres chats à fouter (lancement du Tonale), et que toucher à une telle esthétique n’est pas chose aisée.
La principale évolution concerne l’éclairage avant avec l’apparition d’une nouvelle signature lumineuse ainsi que d'une technologie à LED matricielle. À l’arrière, les feux se contentent d’un traitement légèrement modifié.
Dans l’habitacle, les compteurs à aiguilles laissent place à un combiné numérique de 12,3 pouces… reprenant le design et la casquette des compteurs qu’il remplace. Il aurait été plus judicieux de mettre à jour le système d’infodivertissement, mais ce n’est pas le cas.
Sous le capot, la gamme est simplifiée avec la disparition des 2.0 turbo essence de 200 ch et 2.2 diesel de 190 ch. Seuls restent au catalogue, le 2.0 turbo de 280 ch et deux diesels 2.2 litres de 160 ch et 210 ch. La version radicale Quadrifolio reste bel et bien d’actualité. Enfin, la gamme s’articule autour de trois finitions : Sprint, Veloce et Intensa.
Le restylage en images
Afin de visualiser les évolutions, voici les différences en images. Vous trouverez la « phase 1 » à gauche (en haut sur mobile) et la « phase 2 » à droite (en bas du mobile).








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