3. Trois nuances de camping-cars
Quand on veut s’offrir un camping-car, le choix est vaste et dépend de l’usage que l’on en a, un peu comme une voiture, selon qu’elle soit électrique, hybride ou thermique est sélectionnée en fonction des déplacements de chacun. Alors, qu’elle soit destinée à un couple, une famille nombreuse ou à des croisières de luxe, la maison roulante doit être choisie selon sa catégorie. Et chacune a son petit nom.
Capucine : la poésie des voyages en famille et à l'ancienne
De profil, ils ressemblent parfois à un béluga et on les reconnaît grâce à leur gros appendice situé au-dessus du poste de conduite. Eux, ce sont les camping-cars à capucine, un nom peut-être lié aux coiffes des sœurs capucines, ou à la capuche des moines du même ordre religieux. En tout cas, cette capucine est bien pratique puisqu’on y retrouve un lit fixe ou il suffit de grimper à l’aide d’une échelle, et qui évite d’avoir à replier la table familiale tous les soirs. C’est d'ailleurs l’engin des familles par excellence, puisque ce lit situé à l’avant peut être complété, par une véritable chambre à l’arrière, voir des lits superposés. Il permet, dans certains cas, d’accueillir six couchages.
Évidemment, le gros appendice au-dessus de la cabine a un inconvénient majeur. Son aérodynamisme plus que moyen se traduit immanquablement par une hausse de la consommation. Il faut compter 2 l / 100 km de plus qu’avec un camping-car qui n’est pas coiffé de la drôle de casquette. Est-ce la raison du désamour des clients envers ce type d’architecture ? Toujours est-il que la capucine tend à disparaître, même si quelques fabricants en proposent encore.
Profilé : le nouveau standard
Au départ, le profilé, qui tient son nom de son profil plus aérodynamique que la capucine, était plutôt réservé aux couples seuls, qui n’avaient pas besoin d’un nombre élevé de couchages. Ils se contentaient, le soir venu de transformer la partie dînette en lit et le tour était joué. Puis, petit à petit, les profilés se sont imposés comme un nouveau standard du camping-car en devenant plus familiaux. On en trouve aisément en version à 4 couchages, et plus difficilement en version accueillant 6 personnes.
Mais le profilé a un énorme avantage sur sa grande sœur capucine : il est moins glouton, souvent plus léger, et donc plus maniable. Mais comme elle, il obéit aux contraintes de tout camping-car, à savoir des aires de stationnement bien signalisées, en tenant compte de l’interdiction, et souvent de l’impossibilité de se garer en ville sur des places destinées aux voitures, même l'espace d'une heure ou deux.
L’intégral : le véritable Graal.
Ce sont généralement les camping-cars les plus luxueux, et donc les plus chers. Et si certains profilés sont disponibles à partir de 50 000 euros, les intégraux le sont rarement en deçà de 80 000. Un modèle de la marque allemande Hymer, sur base Mercedes, coûte ainsi 150 000 euros. Mais pourquoi ce type de camping-car est-il si cher ? Parce que, comme son nom l’indique, il est intégralement revêtu d’une cellule en polyester. La cabine, issue d’un utilitaire traditionnel a totalement disparue et l’aménageur n’en conserve que la plateforme mécanique. Un travail qui justifie le surcoût.
Évidemment, l’intégral a un avantage : son confort. Plus large qu’un profilé ou qu’une capucine, il permet de circuler plus aisément à bord. En outre, son lit principal, qui s’abaisse depuis le pavillon, n’empiète pas sur la partie dînette. Reste quelques inconvénients notables. L’accessibilité du moteur est souvent négligée, ce qui entraîne forcément un surcoût au moment de passer au garage. Reste que ce type de camping-car, malgré ses tarifs élevés, est à la mode ces temps-ci.
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