À Düsseldorf, le plus grand salon de la vanlife au monde affiche son succès et ses nouveautés
VANLIFE - Le salon allemand du camping-car, le plus important au monde, vient de fermer ses portes. Retour sur quelques nouveautés dévoilées à Düsseldorf, avant de découvrir celles de la manifestation parisienne dans quelques jours.

Un salon chasse l'autre. Avant d’attaquer le salon du véhicule de loisirs du Bourget près de Paris, qui ouvrira ses portes le 27 septembre au 5 octobre et que nous présenterons en long et en large ici même, un petit passage par celui de Düsseldorf s’impose.
Très sobrement baptisée Caravan, cette manifestation, qui s’est clôturée dimanche dernier, en impose. Ce salon, qui fête ses 64 ans et le plus gros au monde dédié à la vanlife, et cette année, avec 269 000 visiteurs, il a explosé son propre record de fréquentation.
Du fourgon low cost à l’engin de luxe avec terrasse comprise
L’un des évènements du salon est signé d’une marque ultra-connue, et pas vraiment en tant que spécialiste du van pas cher. Bürstner signe une arrivée remarquée au royaume du low cost. Car dans le monde du camping-car, comme dans l’automobile, les groupes qui disposent de plusieurs marques entendent bien les différencier. Chez Erwin Hymer, on a donc décidé de conserver sa marque premium Niesmann + Bischoff en haut du panier et de faire descendre un tant soit peu Bürstner en gamme.

Le résultat de cette petite révolution s’appelle Papillon. C’est un fourgon aménagé de près de 6 m, qui s’affiche à 41 150 euros. Inutile de chercher, il n’y a pas moins cher ailleurs, même parmi les vans plus petits ou le tarif le plus riquiqui est signé Citroën qui affiche son Holidays à près de 50 000 euros sur une base de SpaceTourer. C’est également Citroën qui fournit la base de ce Papillon d'ailleurs, puisqu’il s’agit au départ d’un Jumper 2.2 l diesel de 120 ch.
Bien entendu, il y a une légère entourloupe pour parvenir à ce prix. Car Bürstner passe nombre d’équipements au rayon options. C’est le cas des toilettes et du frigo. Sauf que même en équipant sérieusement son fourgon, la facture finale dépasse à peine les 50 000 euros, soit une somme très inférieure au reste du marché.

À l’autre bout de la chaîne des prix, et des tailles, on retrouve le gigantesque Atventure 960. L’engin de 10 m est monté sur un camion Mercedes Actros de 400 ou 520 ch, au choix et il dispose évidemment de toutes les commodités, et surtout d’une terrasse de 20m2 qui se déploie au sommet. Pour se l’offrir, on est prié de signer un chèque de 850 000 euros et il faut disposer de son permis poids lourd pour repartir à son volant.
Un toit fixe pas très pratique
Moins cher, et plus facile à mener, le nouveau Ford Nuggets se la jouait lui aussi star à Düsseldorf et il sera bientôt à l’essai ici même. Il a profité du salon pour se présenter dans un nouvel accoutrement, en arborant un toit surélevé fixe, alors que le modèle standard se contente d’un toit relevable.
L’avantage de cette disposition ? Une meilleure isolation, un lit plus grand au premier étage et un poids allégé. Les inconvénients ? Un aérodynamisme dégradé et donc une consommation augmentée. En plus, avec cette casquette sur le toit, impossible de passer sous les barrières de parking ou de péage fixés à deux mètres. Il va falloir choisir entre confort et maniabilité dégradée.
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