2. Mitsubishi ASX (2023) - Sur la route : aucun réglage spécifique
Au lancement l’offre de motorisations du nouveau ASX sera calquée sur celle du Captur avec pour la première fois sous le capot de ce modèle, une motorisation hybride non rechargeable. Cette dernière associe un moteur essence 1,6 litre (d’origine Nissan) à deux moteurs électriques : un "e-moteur" et un démarreur haute tension de type HSG (High-Voltage Starter Generator), alimentés par une batterie de 1.3 kWh. Cet attelage développe une puissance totale de 145 ch.
D’emblée, l’ASX démarre en électrique. Le silence de fonctionnement et les phases en tout-électrique sont majoritaires en conduite urbaine. Les 80% de temps de roulage en électrique annoncés pour cette hybridation sont bien réels. Hors des villes, le moteur électrique épaule le 4 cylindres pour fournir des accélérations amplement suffisantes au quotidien. Doubler sur une route secondaire ou sur autoroute ne sera jamais un problème. L’ensemble est géré par une transmission à crabots brevetée par Renault, qui pêche souvent dans les transitions de l’électrique au thermique où l’on assiste à des montées en régime intempestives.
Un mode B sur le levier de la boîte automatique permet d’intensifier la régénération de la batterie au lever de pied et ainsi augmenter les phases de roulage en électrique. Les bienfaits de cette hybridation se voient instantanément à la pompe. Ainsi nous avons observé une moyenne de 5,7 l/100 km sur un parcours exigent composé d’autoroute, de ville et de routes de montagne.
L’offre est complétée par une version rechargeable de 160 ch animée par un bloc thermique, associé à deux moteurs électriques et une batterie de 10,5 kWh. L’ensemble autorise une autonomie de 50 km en tout électrique. Au catalogue des motorisations on retrouve également un 3 cylindres essence de 100 ch ainsi qu’un 4 cylindres 1.3 micro-hybridé de 140 ch. Il s’agit ici aussi de moteurs conçus par Renault.
L’ASX repose sur la plateforme CMF-B du groupe Renault. Une base à laquelle Mitsubishi n’a apporté aucune modification. Dans l’ensemble le SUV rend une copie très satisfaisante. Les trajectoires sont précises, la direction est consistante et le maintien de caisse est excellent. Le niveau de confort aussi, offrant une filtration de qualité et ce qu’il faut de souplesse. Nous avons toutefois remarqué quelques percussions à basse vitesse sur notre version équipée de jantes de 18’’.
Le nouveau ASX fait donc monter en gamme ses prestations dynamiques et son efficience. Sa grande polyvalence autrefois assurée par la présence d’une transmission intégrale sera en revanche moins poussée, car cette génération est et restera une traction.
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