4. Essai MV Agusta Brutale 1090 RR : Des lignes monumentales
Impossible de ne pas la remarquer, impossible de ne pas être ensorcelé !. Voilà comment commence la documentation que MV Agusta fournit à ces futurs clients. Quels mots auraient pu mieux définir cette Brutale 1090 RR dernière génération ? Il est vrai que j'ai toujours rêvé devant une MV Agusta et pouvoir un jour roulé avec l'était tout autant.
Si le cadre tubulaire participe grandement à donner un air agressif à la Brutale, les lignes de la machine y participent aussi largement.
Pourtant, au premier coup d'oeil, on reconnait tout de suite une Brutale. Car malgré l'évolution technique, la Brutale est resté ce monument de la moto italienne.
Le phare avant, toujours en goutte est surplombé d'un joli saut de vent. Sera t-il suffisant pour protéger efficacement le pilote ? Réponse dans quelques minutes. Quoiqu'il en soit, il protège également le compte tour et l'ordinateur de bord.
Tout y est ou presque. Un compte tour à aiguille dans lequel s'intègre un petit écran digital donnant le rapport engagé mais aussi la température moteur. A sa droite, le large écran digital donne accès à de nombreuses informations : vitesse, mode de cartographie, chronomètre et 3 trip (1 total et 2 partiel). Entre les deux, on trouve 3 led faisant office de shift light tandis que sur le dessus, nous avons l'indicateur de clignotant, de feux de route et de réserve.
Et c'est là que le presque intervient car aucune jauge à carburant n'est disponible. Seul un indicateur est présent. Dès lors qu'il s'allume, un compteur indique le kilométrage parcouru depuis l'allumage de la réserve. Au total, il ne faut pas compter faire plus de 30 km.
Le côté agressif est également marqué par les rétroviseurs aux volumes taillés à la serpe qui intègrent les clignotants, par les écopes d'air de part et d'autre du réservoir de 24 l mais également par les lignes tendues de la coque arrière et des feux. Un arrière marqué par une selle passager possédant une couleur différente de celle du pilote. Une manière de penser qu'un capot de selle est présent.
Pour finir par un côté pratique, c'est la place disponible sous cette selle passager. Là où l'on aurait pu s'attendre à ne rien trouver, la surprise fût assez grande lorsque j'ai découvert un petit coffre permettant d'y ranger un bloc disque ou un petit U. Bien pratique sur ce genre de machine.
Mais il est maintenant grand temps de mettre en route le moteur et d'aller voir ce dont est capable cette Brutale.
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