Essai longue durée - 3 000 km en Skoda Karoq : le K pratique
Le Skoda Karoq, vous le connaissez déjà : ce successeur au Yéti est sorti en fin d'année dernière et vous pouvez en lire l'essai complet sur Caradisiac écrit par votre serviteur ici présent. À l’époque, le tchèque nous avait impressionnés par son confort et son rapport prix/équipements, mais en un an, la catégorie des SUV compacts s'est enrichie au point d'arriver à saturation d'une offre pétrie de qualités. Comment ce Karoq survit dans cet environnement hostile ? Dispose-t-il de toutes les qualités que l'on associe à la marque Skoda ? Comment se compare-t-il au reste de la gamme de Skoda ? C'est à ces réponses – et à bien d'autres – que nous avons voulu répondre lors d'un essai longue durée de plus de 3 000 km au départ de Paris en direction de la République Tchèque pour confronter le Karoq à tous les types de routes et de conditions, et surtout pour déterminer ce qu'est véritablement une vie quotidienne à son volant.
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Note
des propriétaires
Arrivant dans le sillage du Kodiaq, le Karoq commercialisé l'année dernière est donc la deuxième incursion dans la catégorie extrêmement florissante des SUV. Prenant pour base l'omniprésente plateforme MQB, Skoda lui a appliqué les derniers éléments esthétiques de la marque, avec des optiques avant en deux parties, la calandre à la forme typique et une abondance de lignes brisées. L'ensemble est réussi et équilibrée, surtout avec élégante teinte Vert Émeraude et ces flatteuses jantes Crater en 8x19 pouces. Est-ce suffisant pour distinguer véritablement le Karoq de ses congénères du même groupe ? En le redécouvrant avec un œil neuf la veille du départ, pas vraiment. Il faut dire que Seat et Volkswagen utilisent des gimmicks stylistiques proches sur leurs Ateca et Tiguan appliqués de plus à une silhouette similaire, ce qui a tendance à diluer la personnalité de chacun d'entre eux.
Bien fini, l'intérieur reste réussi, surtout avec la sellerie beige et le toit panoramique qui donne une clarté très appréciable à l'ensemble de l'habitacle. La planche de bord ne laisse peut-être pas énormément de place à la fantaisie mais présente un dessin simple et fonctionnel. Notre modèle d'essai est une finition Style haut de gamme qui comprend la détection des angles morts, les rampes de pavillon argent, les radars de stationnement avant et arrière avec caméra de recul, le régulateur de vitesse adaptatif, les rétroviseurs électriques, dégivrant et rabattables automatiquement, le hayon électrique, le cuir/alcantara, le siège conducteur électrique, les sièges avant chauffants, la reconnaissance des panneaux et les phares Full LED. Une dotation déjà très complète à laquelle viennent notamment se rajouter les options de la navigation Columbus avec écran 9,2 pouces à 1 350 €, des jantes en 19 pouces à 490 € comprenant aussi les arches de roues non peintes ainsi que le toit panoramique ouvrant en verre à 1 100 €. Ou plutôt à 650 € dans notre cas : pour une raison inconnue, cette option ne peut se marier avec le système Varioflex (trois sièges arrière indépendants et coulissants) normalement de série en finition Style et donc retranché de la dotation. Une première source d'étonnement suivie d'une seconde : cette incompatibilité ne concerne que les motorisations… à deux roues motrices qui ne peuvent d'ailleurs pas non plus bénéficier des suspensions pilotées DCC.
Et puisqu'on en est à parler mécanique, voici ce qui se cache sous le capot : le très récent 4 cylindres 1.5 TSI essence à désactivation des cylindres ACT qui envoie 150 ch de 5 000 à 6 000 tr/min et 250 Nm de 1 500 à 3 000 tr/min aux seules roues avant via une boîte de vitesses DSG7 double embrayage à sept rapports. La fiche technique annonce un 0 à 100 km/h en 9 s et une consommation mixte annoncée de 5,6 l/100 km que nous aurons tout le loisir de mettre à l'épreuve pendant ces 3 000 km.
Voyageant seul, on ne peut pas en dire autant ni de l'habitabilité ni du volume de coffre : la place à l'arrière est tout ce qu'il y a de plus généreuse et les 521 litres de volume de chargement parfaitement à même d'absorber une petite semaine de bagages. Une valeur respectable dans l'absolu, mais pas exceptionnel pour une Skoda dont les modèles rivalisent souvent dans ces domaines avec la catégorie du dessus. Ainsi, un Seat Ateca en offre 510 et une Peugeot 3008 520.
Une fois le réservoir d'essence rempli jusqu'à la goulotte de 50 litres de SP95, il est temps de rejoindre à Montmartre le convoi de Skoda prêt à quitter la capitale direction le Grand Est.
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Chiffres clés *
- Longueur : 4,38 m
- Largeur : 1,84 m
- Hauteur : 1,62 m
- Nombre de places : 5 places
- Volume du coffre : 521 l / 1630 l
- Boite de vitesse : Auto. à 7 rapports
- Carburant : Essence
- Taux d'émission de CO2 : 121 g/km
- Bonus / Malus : NC
- Date de commercialisation du modèle : Janvier 2018
* A titre d'exemple pour la version 1.5 TSI 150 ACT STYLE DSG7.
Le bonus / malus affiché est celui en vigueur au moment de la publication de l'article.
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