5. Christina Meier, Allemande N° 100

Christina Meier est né le 31 janvier 1972 à Hambourg en Allemagne.

Elle a retrouvé une vieille photo de sa grand-mère sur une moto et n'est pas surprise d'aimer cela, c'est génétique dit-elle en riant.

Dès 2004, elle participe à l'Enduro Mania Rallye, chaque année jusqu'en 2008. Elle fait différents championnats Allemands, des courses en Italie, style baja.

Christina fait quatre fois le Dresde-Breslau Rally, et finit autant de fois, première féminine.

Elle vient courir le Touquet en 2008 pour s'amuser, mais prise par l'excitation du départ, elle décide de partir de la première ligne, après un départ kamikaze, c'est la chute, plus jamais elle ne repartira de la 1ère ligne.

Elle fait en 2006, 2007 et 2008, la Red bull Romaniac, un enduro extrême, et elle termine 15ème catégorie Hobby en 2008.

Mais déjà les rallyes l'intéressent, elle participe au Touareg Rallye 2007, 69ème, 3ème féminine, elle remet ça en 2008 et en 2009, où elle finit 1ère féminine.

Le grand pas est franchit en 2008, elle veut faire le Dakar, mais comme tous les concurrents, son Dakar s'arrête à Lisbonne.

Elle participe au rallye d'Europe Centrale comme beaucoup de pilotes.

En fin d'année, elle fait un rallye hollandais qui vient sur le circuit de motocross de Valkenswaard.

Toujours en 2008, elle a fait le championnat d'Allemagne d'enduro et termine 3ème féminine.

En 2009, c'est enfin le 1er Dakar, elle va en Argentine, mais sa moto la lâche le deuxième jour, c'est l'abandon et une revanche à prendre.

On la retrouve donc à Buenos Aires le premier jour de cette année.

Le 1er janvier, sur la route qui la mène de Buenos Aires à Colon, Christina est impressionnée par l'enthousiasme de la foule impressionnante tout le long du parcours.

Pour sa première étape, elle doit faire avec le brouillard et termine à 37 minutes de Casteu.

Les deux premières étapes se passent bien, comme pour à peu près tous les concurrents.

Mais la fameuse 3ème journée est terrible, le parcours est difficile, le sable profond, la moto qui ne redémarre pas, avec la veste, les bottes, il fait plus de 45°, « J'ai cru mourir de chaleur » dit Christina.

Et comme la plupart des moteurs, le sien a mal fonctionné toute la journée. Elle est classée dernière de cette étape.

Arrivée au bivouac, elle a du mal à dormir, cette nuit là, les mécaniciens ont travaillé jusqu'à l'aube, c'était très bruillant.

Le lendemain, la longue liaison de 400 kms permet à Christina de se détendre un peu de l'étape de la veille. Mais son moteur n'apprécie pas trop les 4000 mètres d'altitude pour passer au Chili. 99ème du jour pour cette première spéciale dans l'Atacama.

Les 487 kms de spéciale très cassante du lendemain brisent une fixation de son réservoir arrière. Elle bricole, rafistolle et rentre fatiguée, prépare vite le road book du lendemain et vite au lit.

Christina trouve l'étape 7 qui revient à Antofagasta, longue, très longue, mais elle parvient à la journée de repos, un moteur poussif, 73ème du jour et 95ème au général, ses 20 heures de pénalité font mal.

La moto reçoit un moteur neuf et la journée de repos a été bénéfique.

L'étape de reprise est difficile, pierres, dunes, navigation, mais cela se passe assez bien, la moto va mieux, sont premier moteur était à bout de souffle.

La 9ème étape est raccourcie à 170 kms autour de Copiapo, ce qui ne déplait pas à l' Allemande qui se sort assez bien des dunes.

Christina poursuit sa route, sur la 10ème étape, elle ne perd qu'une heure et demie sur le vainqueur.

Souvent dans les 80 à l'arrivée, Buenos Aires approche. Lors de la 13ème étape où devant, çà attaque à fond, Christina termine 55ème.

C'est l'arrivée à Buenos Aires, 85ème au classement final, sur 88 rescapés, elle l'a fait.

2009 est vaincu, bravo Christina.