2. Sur route : une réussite
Si les motorisations et les boîtes sont issues du groupe Renault, donc communes à la Clio 4, Nissan s’évertue à dire que les similitudes s’arrêtent ici. La nouvelle Micra n’est pas une Clio rebadgée et dispose de sa propre plateforme, celle du Note, à savoir une « vieille » plateforme V (elle-même partagée par la Clio 3). Pressé par le temps, le constructeur n’a pas pu s’attacher les services de nouveaux dessous, ce qui implique l’impossibilité technique de proposer une version 100% électrique.
La gamme de motorisations est connue et se compose d’un 3 cylindres turbo essence 0.9 IG-T de 90 ch et d’un 3 cylindres atmosphérique de 71 ch. Le bon vieux 4 cylindres 1.5 DCi 90 se chargera d’assumer les ventes diesels. Une boîte automatique sera disponible d'ici un an, mais exclusivement pour le 3 cylindres turbo 90, en revanche il s'agira d'une transmission à variateur continu.
C’est au volant du moteur essence 0.9 IG-T 90, qui réalisera le gros des ventes, que nous avons réalisé cet essai sur les routes environnantes de Dubrovnik (Croatie). Ce 3 cylindres suralimenté connu pour son appétit sous les capots des Captur et Clio n’échappe pas à sa réputation. Nous avons relevé une moyenne de 6,3l/100 km durant notre essai.
Il profite en revanche du poids réduit de la Micra (978 kg à vide) pour s’exprimer sans trop de difficultés. Il est souple en ville et ses montées en régime sont pleines de bonne volonté lorsqu’il s’agit d’explorer de nouveaux horizons. On lui préfère toutefois son concurrent direct, le Puretech de chez PSA, bien plus tonique.
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