2. Sur route : plaisir ou efficacité
Aujourd’hui, deux motorisations diesels de même puissance se font face. La Série 1 18d proposée ici en boîte automatique à 8 rapports développée par Aisin (la même utilisée dans le groupe PSA) est très plaisante à conduire. Le 4 cylindres est vif dans ses reprises et discret à l’oreille. C’est un bon compagnon de route, sobre et rassurant pour tous les conducteurs, et davantage pour ceux qui avalent facilement 50 000 km par an. Durant notre essai effectué sur un pacrous mixte, nous avons relevé une consommation moyenne de 5,5 l/100 km, ce qui reste inférieur au score de l’A3 Sportback 35 TDi sur le même parcours (5,9 l/100 km). Le 2.0 diesel du groupe Volkswagen est également une valeur sûre. Alerte et bien plein en bas, il rassure par ses accélérations musclées et ses reprises instantanées. La boîte S-tronic est en revanche moins véloce que sa concurrente de BMW. Plus efficient, le groupe moteur/boîte de la Série 1 se détache.
Pour le châssis, les différences sont plus marquées. La nouvelle Audi A3 se détache par un meilleur niveau de confort, notamment grâce à la présence de jantes de 17’’ à flancs larges. L’amortissement standard (possibilité d’amortissement piloté en option) est plus souple que celui de la Série 1 et absorbe mieux les défauts du revêtement. L’A3 est toujours aussi plaisante à conduire et d’une efficacité redoutable mais les progrès apportés d’une génération à l’autre ne sont pas suffisamment marqués pour lui permettre de retrouver de sa superbe. La Série 1 qui joue gros dans son changement d’architecture s’en sort mieux. Ceux qui recherchent du dynamisme et du plaisir de conduite seront aux anges. Et cela commence par la position de conduite, pensée dans ce sens. La direction présente une assistance bien calibrée qui contribue à mettre le conducteur immédiatement à l'aise à l’approche d’un virage. Son train avant plein de mordant donne le sourire et l'amortissement plus ferme que celui de l'A3 plaque l’allemande sur l’asphalte. Notez que notre version d’essai est équipée d’une monte optionnelle de 18’’. On ne saurait trop vous conseiller de rester au 17’’ de série pour mettre toutes les chances de votre côté en matière de confort.
Pour les deux modèles, il est possible de changer la physionomie du comportement via l’apport d’une suspension pilotée optionnelle ou d’une transmission intégrale sur certaines motorisations. Mais encore une fois, il faudra mettre la main à la poche. Les aides à la conduite sont proches avec toutefois un léger avantage à mettre au crédit de l’A3 Sportback qui propose en plus d’une conduite autonome de niveau 2 et d’un régulateur de vitesse prédictif, un système de communication « Car to X » qui communique avec l’ordinateur central de certaines grandes agglomérations et synchronise le trajet avec les feux rouges pour optimiser les temps de trajets.
Au final, la Série 1 remporte la partie dynamique grâce à sa plus grande efficience et son comportement routier plus abouti.
Sur la route | Audi A3 Sportback 35 TDi Design Luxe S-Tronic | BMW Série 1 18d BVA8 Luxury |
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Agrément moteur | ||
Agrément boîte | ||
Amortissement | ||
Dynamisme | ||
Emissions polluantes à l'usage | ||
Insonorisation | ||
Maniabilité | ||
Performance | ||
Position de conduite | ||
Note : | 14,4 /20 | 16,4 /20 |
Sécurité | Audi A3 Sportback 35 TDi Design Luxe S-Tronic | BMW Série 1 18d BVA8 Luxury |
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Degré maximal d'autonomie | ||
Freinage | ||
Systèmes de sécurité | ||
Visibilité périphérique | ||
Note : | 14 /20 | 14 /20 |
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