2. Sur route : deux philosophies
Mécaniquement, deux types de moteurs s’affrontent aujourd’hui. Sous le capot de la C4 on retrouve un 3 cylindres suralimenté de 155 ch. Ce petit bloc offre des accélérations impressionnantes et des reprises soutenues grâce à une transmission rapide et réactive. Malheureusement, il consomme énormément avec une moyenne de 7,9 l/100 km relevée durant notre essai. La Seat Leon fait appel à un 4 cylindres à hybridation légère, d’où le « e » apposé avant le TSi. Concrètement, il s’agit d’un moteur TSI 150 ch classique à désactivation des cylindres associé à un alterno-démarreur capable de délivrer un peu de boost lors des accélérations. Moins nerveux que le Puretech de la C4, le e-TSi rend une copie toutefois plus aboutie. Premièrement, il est plus discret à l’oreille et vibre moins que ce soit en charge ou au ralenti. Ensuite, il fait preuve d’une plus grande souplesse à bas régime, ce qui rend la conduite en ville plus agréable. Sur route secondaire et sur les grands axes, le bloc de la Leon affiche moins de tempérament que le Puretech, c’est un fait, mais en contrepartie il présente des consommations plus basses puisque nous avons relevé une moyenne de 6,9 l/100 km sur le même parcours. Dans les deux cas, la transmission associée est plutôt convaincante avec peut -être une légère préférence pour la boîte EAT8 plus réactive que la DSG7 de la Leon.
Citroën a une réputation à tenir en matière de confort et c’est une fois de plus le cas. La compacte se hisse comme la référence des compactes dans ce domaine, grâce à des suspensions passives de qualité bien aidées par des butées hydrauliques. Mais ce n’est pas tout, le confort des sièges larges et moelleux ainsi que l’isolation phonique sont une réussite. Les joints de portière font par exemple le double d’épaisseur par rapport à ceux de la Leon.
Au volant de la C4, le conducteur est dans un cocon. En revanche, dès qu’un virage se présente, la française perd ses moyens. Le roulis est prononcé et le train avant est en souffrance. Ce qui n’est pas le cas au volant de la Leon. La compacte espagnole offre un meilleur compromis. Son niveau de confort n’est pas aussi élevé que celui de la C4, mais à l’inverse l’ibère ne fait pas l’impasse sur le dynamisme. Le conducteur découvre un train avant précis et guidé par une direction électromécanique consistante. La Leon enchaîne les virages à rythme soutenu sans jamais forcer les appuis et obliger l’électronique à intervenir. A son volant, la sensation d’agilité est omniprésente sûrement renforcée par la présence d’un train arrière multibras. Le compromis est donc meilleur au volant de la Leon qui remporte le chapitre du dynamisme.
Sur la route | Citroën C4 Puretech 155 EAT8 Shine Pack | Seat Leon e-TSi 150 DSG7 FR |
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Agrément moteur | ||
Agrément boîte | ||
Amortissement | ||
Dynamisme | ||
Emissions polluantes à l'usage | ||
Insonorisation | ||
Maniabilité | ||
Performance | ||
Position de conduite | ||
Note : | 14 /20 | 15,3 /20 |
Sécurité | Citroën C4 Puretech 155 EAT8 Shine Pack | Seat Leon e-TSi 150 DSG7 FR |
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Crash-test (Euro Ncap) | ||
Degré maximal d'autonomie | ||
Freinage | ||
Systèmes de sécurité | ||
Visibilité périphérique | ||
Note : | 14,8 /20 | 14,8 /20 |
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