2. Sur route : deux gros clients
La Série 1 18d proposée ici en boîte automatique à 8 rapports développée par Aisin (la même utilisée dans le groupe PSA) est très plaisant à conduire. Il est plutôt vif dans ses reprises et discret à l’oreille. C’est un bon compagnon de route, sobre et rassurant, pour un conducteur qui avale facilement ses 50 000 km par an. BMW maîtrise d'ores et déjà la conception et le développement de ses modèles à traction avant. Le comportement est équilibré et précis, tandis que la direction présente une assistance bien calibrée qui contribue à mettre le conducteur immédiatement à l'aise. L'amortissement est ferme à la manière de ce que propose la marque et l’on ne saurait trop vous conseiller de rester à la monte 17’’ de série pour mettre toutes les chances de votre côté en matière de confort.
En face, la Golf fait confiance à son bon vieux 2.0 TDi dont le couple maxi a été augmenté (360 Nm) et le système de dépollution revisité. Il est plein à tous les régimes et très alerte. S’il y a un point noir à relever sur l’association moteur/boîte, c’est bien cette dernière. Irréprochable à bas régime, dès que le ton monte, la DSG7 semble dépassée et délivre des à-coups lors des changements rapides. C’est dommage. Facile à conduire et sans défaut majeur, cette huitième génération est fidèle à la réputation d’une Golf. Pas trop sportive ni trop confortable, elle place le curseur au milieu. Le dynamisme qui faisait défaut à l’allemande a été amélioré par l’arrivée d’une nouvelle direction et d’un système qui met en relation l’ESP et la suspension pilotée pour adapter l’amortissement roue par roue en fonction de plusieurs paramètres. Ce système est quasiment imperceptible pour le conducteur et son mérite est d’améliorer l’efficacité. Du coup, sans être scotché par le dynamisme et le confort de cette Golf 8 on est frappé pas son efficacité et sa polyvalence. C’est précisément l’objectif recherché. L’homogénéité. Et dans ce domaine c’est une réussite.
Le typage de conduite de la Série 1 n’est plus le même, c’est un fait. En raison de sa nouvelle architecture, d’une répartition des masses différente (position du moteur) et naturellement du passage à la traction, le comportement est moins ludique mais il ne rentre pas dans le rang pour autant. Cette nouvelle Série 1 est peut-être même plus efficace qu’auparavant car la motricité, aidée par le système ARB (un différentiel à glissement limité électronique dont le temps de réponse est divisé par trois) et le DSC (contrôle de stabilité) n’a jamais failli. Malgré ce bouleversement technique la Série 1 reste une BMW offrant le comportement qu'on attend d'elle.
La BMW Série 1 remporte la partie dynamique.
Sur la route | Volkswagen Golf 2.0 TDi 150 DSG Style First | BMW Série 1 18d Edition Sport BVA |
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Agrément moteur | ||
Agrément boîte | ||
Amortissement | ||
Dynamisme | ||
Emissions polluantes à l'usage | ||
Insonorisation | ||
Maniabilité | ||
Performance | ||
Position de conduite | ||
Note : | 15,1 /20 | 15,8 /20 |
Sécurité | Volkswagen Golf 2.0 TDi 150 DSG Style First | BMW Série 1 18d Edition Sport BVA |
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Crash-test (Euro Ncap) | ||
Degré maximal d'autonomie | ||
Freinage | ||
Systèmes de sécurité | ||
Visibilité périphérique | ||
Note : | 16 /20 | 15,6 /20 |
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