2. Sur la route : un monde de douceur
Si Lexus, branche luxueuse du groupe Toyota, a su proposer une alternative plus écologique aux marques premium en étant la première à commercialiser des modèles haut de gamme hybrides, cette particularité s’est peu à peu estompée avec le temps. Les blasons allemands ont depuis rattrapé leur retard en développant tous des versions rechargeables de leur gros SUV (Audi Q7 e-Tron, BMW X5 xDrive40e). Une technologie que la marque japonaise refuse de proposer, justifiant ce choix par le peu de clients potentiels ayant accès à une borne de recharge personnelle. Ce Lexus RX450h L réutilise donc une chaîne de traction hybride ‘‘à l’ancienne’’, mêlant un gros V6 essence 3.5 de 265 ch et deux blocs électriques – un sur chaque essieu pour proposer une transmission intégrale – le tout développant 313 ch.
A l’utilisation, cette cinématique travaille en totale transparence. Et si évoluer en tout électrique reste possible (2 à 3 km maximum), il faudra avoir le pied extrêmement léger et ne pas dépasser les 50 km/h. De quoi offrir une conduite extrêmement douce en ville dans un confort tout aussi douillet. Quand le besoin de puissance se fait sentir, les performances sont suffisantes. Et si le timbre du V6 est plus séduisant que celui des quatre-cylindres des concurrents (le Mercedes GLE 500 e n’est plus au catalogue), cette sonorité est un peu gâchée par l’effet moulinette de la transmission à variation continue CVT. Côté consommation, il sera facile de descendre en dessous des 10 l/100 km en ville. Une excellente valeur pour ce gros SUV essence de plus de 2,2 tonnes. Sur route en revanche, l’avantage s’estompe, et il faudra plus compter sur des chiffres s’approchant des 11l/100 km. Un terrain de jeu où le Lexus RX450h L excelle, avec un niveau de confort de référence et un comportement routier sain, au roulis maîtrisé, à défaut d’un réel dynamisme façon BMW X5.
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