2. Sur la route - Confort et impressions de conduite en ville, sur routes et autoroutes
Après cette présentation statique, place maintenant à la route. Cap donc à l’Est à destination de La traversée de l’Allemagne effectuée intégralement sous une pluie battante ne fait pas évoluer notre avis.
L’Octavia n’est pas ridicule même si la présence d’une motorisation plus puissante (TDI 150 ch) aurait été la bienvenue, notamment pour l'autobahn allemande. La bonne nouvelle provient de la consommation, très raisonnable, avec une moyenne de 5,7 l/100 km.
Une fois arrivés à destination et après une nuit réparatrice, nous prenons la destination de Prague en faisant un détour par le siège de Skoda à Mladá Boleslav où nous en profitons pour visiter le musée et l’usine. Au programme, majoritairement de la départementale. Sans trop de surprise, les défauts relevés sur autoroute s’amoindrissent et deviennent plus supportables. À Prague, ville où le stationnement est compliqué et les places chères, la présence d’une caméra de recul sur notre modèle d’essai aurait été plus pratique que le simple radar de recul vu le gabarit de notre Octavia (4,67 m de long).
Comme nous voulions tester notre monture dans les conditions les plus extrêmes, nous mettons le cap sur le circuit de Brno, bien connu des motards puisqu’il accueille notamment le championnat du monde de moto GP. Piste tracée à flanc de collines et vallonnée, elle n’a pas épargné notre Octavia, qui avec ses 116 ch et 250 Nm et une boîte DSG peu réactive - même en usant les palettes au volant- a été à la peine, notamment dans la grande montée qui mène à la ligne droite. Celle-ci, de 626 mètres, ne suffit pas à atteindre la vitesse maximale de 200 km/h. Pas de surprise concernant son comportement, l’auto n’est clairement pas faite pour cet exercice avec des mouvements de caisse prononcés et une tendance flagrante au sous-virage.
Cette séance de torture finie nous filons encore plus à l’Est à la frontière slovaque. Sans être montagneux, le relief devient plus accidenté. Une situation qui n’effraie pas l’Octavia malgré quelques relances laborieuses. Comme sur départementales, le confort proposé est de bon niveau, même si le maintien aurait pu être meilleur. La direction est plutôt bien calibrée et plaisante à manier. La consommation moyenne est plus que correcte de 5,8 l/100 km.
Le retour sur Prague se faisant par l'autoroute reliant notamment Brno à la capitale tchèque nous permet de nous rendre compte que tous les pays européens ne sont pas égaux en la matière. Séance de tôle ondulée sur plusieurs dizaines de kilomètres, qui nous permettent d’apprécier finalement l’amortissement clairement orienté confort. A Prague, ville où le centre-ville est piétonnier, l’Octavia est sans histoire dans les embouteillages, exercice rêvé pour la DSG, qui égrène tranquillement ses rapports. Après une dernière nuit à Prague, retour vers nos pénates à un rythme nettement plus rapide. Même avec des passages à 175 km/h sur autoroutes allemandes, la consommation avoisine durant ces moments les 7 litres/100 km. Mais au final, la moyenne globale est plus que convenable avec 5,8 1/100 km sur l’intégralité de notre essai.
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