La vente de Maserati serait toujours une option chez Stellantis
Toujours en grande difficulté, Maserati sera-t-elle vendue par Stellantis ? L’option serait bien sur la table mais le groupe automobile dément.

Maserati est la marque la plus en difficulté du groupe Stellantis. C’est d’ailleurs l’une des enseignes automobiles haut de gamme les plus en crise actuellement avec un fort repli des ventes (seulement 11 300 voitures neuves vendues en 2024) et de grosses pertes financières (260 millions d’euros l’année dernière).
En perte de vitesse depuis plusieurs années, Maserati inquiète les spécialistes et nécessiterait de gros investissements pour trouver une stratégie efficace et revenir dans le vert. La volonté de la précédente direction de proposer des modèles électriques (GranTurismo/GranCabrio Folgore, Grecale Folgore) n’a pas séduit la clientèle et son SUV ne se vend pas assez non plus.
La vente toujours sur la table de Stellantis ?
Il y a quelques mois, déjà, Stellantis avait assuré que Maserati n’était pas à vendre. Mais d’après les journalistes de Reuters, cette option figure bien dans les rapports formulés par le cabinet de conseil McKinsey, missionné depuis le mois d’avril pour aider le groupe à trouver des solutions pour la marque au trident.
Toujours d’après Reuters, un porte-parole de Stellantis a une nouvelle fois affirmé que le groupe ne prévoyait pas vendre Maserati. Il existerait actuellement un débat au sein de la direction du groupe sur l’avenir du constructeur italien : certains plaideraient pour sa conservation, d’autres pour sa vente. C’est sans doute le nouveau patron Antonio Filosa qui va devoir trancher.
Quelle stratégie de survie ?
Maserati propose actuellement un SUV « premium » rival du Porsche Macan (le Grecale), un grand coupé 2+2 également disponible en cabriolet (la GranTurismo/GranCabrio) et une super-sportive à moteur central arrière (la MC20). Ces produits ne sont peut-être pas les meilleurs de leurs catégories respectives, mais ils possèdent tout de même du charme ce qui avait fait dire à l’ancien patron de Stellantis Carlos Tavares qu’ils souffraient plutôt « d’une mauvaise stratégie marketing ». Alors, quelle est la solution pour sauver la marque ? Des experts de McKinsey sont actuellement payés cher pour aider Stellantis à y répondre.
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