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2035,  un futur aux odeurs d'essence et de mainmise chinoise

Parfois, une fiction vaut mieux qu'une longue explication. Alors projetons-nous dans dix ans, à l'occasion du plus grand salon de l'auto du monde, en compagnie de Kevin, Brian et Jordan, trois cadres dirigeants d'un grand constructeur.

2035,  un futur aux odeurs d'essence et de mainmise chinoise
Peugeot 404 : la voiture de l'avenir ?

Ce matin de 2035, dans les allées du salon de Kuala Lumpur, Kevin discute avec Brian, son directeur du marketing. Kevin est le nouveau grand patron de Stellantis. Français, il a été nommé à ce poste par le conseil d’administration, après lui avoir soumis un plan produit totalement novateur, à base de Peugeot 104 et 304. « Pour le design, on a retrouvé les croquis orignaux, on les adapte facile puisqu'on a plus toutes ces contraintes de sécurité » explique-t-il à Brian. « En plus, dans 4 ans, je relance la 309 et la 205 pour moderniser la gamme ».

Les deux hommes passent devant les stands Volkswagen et Renault. « On devrait tous s’incliner devant ces marques. Après tout, c’est eux qui ont commencé à s’intéresser aux vieilleries. VW a exhumé les noms de  Polo et Golf pour ses électriques et le losange a ressorti la R5 et la R4 de la naphtaline » Brian sourit. « C’est vrai qu’on était en retard avant que tu n’arrives ». 

"La nostalgie est le meilleur moyen d'ouvrir les portefeuilles garnis"

Faux modeste, Kevin esquive le compliment. « J’ai aucun mérite, l’auto est devenue un truc de riches, et donc, forcément, de vieux. C’est une évidence qu’il faut leur servir des noms et des lignes qui leur rappellent leurs culottes courtes. La nostalgie ça fait craquer tout le monde et c’est le meilleur moyen pour ouvrir les portefeuilles garnis. Mais on dirait que ça t’intéresse pas ce que je raconte ? ». Car à ses côtés, Brian baille. « Si si, mais excuse-moi, je suis totalement jetlagué. 15 heures de vol depuis Paris et 8 h de décalage horaire, ça m’a rincé ».

Mais un troisième homme rejoint les deux larrons. C’est Jordan, le directeur financier. « Alors, ça vous plaît la Malaisie ?  Va falloir vous y faire, c’est le plus gros salon au monde et je peux vous dire qu’ils sont ravis d’accueillir les usines automobiles du monde entier depuis que les Chinois délocalisent. La main-d’œuvre là-bas est devenue trop chère, alors, ils viennent tous ici. »

le centre des congrès de Kuala Lumpur, bientôt le plus gros salon de l'auto du monde ?
le centre des congrès de Kuala Lumpur, bientôt le plus gros salon de l'auto du monde ?

Brian renchérit. « À force de prendre des dividendes monstrueux depuis qu’ils ont racheté tous les constructeurs occidentaux, ils ont explosé leur pouvoir d’achat et plus personne ne travaille pour 300 dollars par mois en Chine, c’est logique. Du coup, ils n’ont plus d’usines. Nous non plus d’ailleurs, mais nous, on n’a ni les usines ni les dividendes, juste les chômeurs ».

Ni usines ni capitaux en Europe

Jordan modère son collègue. « Tu as raison, mais si les Chinois n’étaient pas intervenus, nos marques n’existeraient même plus ». Kevin acquiesce. « C’est vrai. En plus, quand ils ont racheté DS et Maserati, il ne leur a fallu que trois ans pour les rentabiliser. » Les deux autres en rajoutent, « et pas avec des moteurs électriques » qui se sont raréfiés depuis un évènement inoubliable. "Vous vous souvenez de la fête qu’on a faite après la décision de Bruxelles d’arrêter l’obligation des voitures électriques en 2035 et de détaxer l’essence et le gazole ? demande Brian.  Quelle bamboche ». 

Son patron le calme direct. « On a eu une sacrée gueule de bois juste derrière. Car les Chinois étaient prêts à relancer la thermique, mais pas nous. Je me rappelle quand Byd a déboulé avec ses SUV diesel à 15 000 euros et ses V8 à peine plus chers alors qu’on essayait encore de fourguer nos PHEV à 50 000 euros. Ça nous a faits tout bizarre et ils ont fait un carton évidemment ». 

Mais il est déjà 13 heures, l’heure de déjeuner. Brian a une idée. « On se fait une choucroute ? Les ouvriers expatriés allemands ont ouvert une gargote juste de l’autre côté de la rue. Ça va effacer nos idées noires. » Les deux autres sont partants. « On y va alors, mais surtout, mettez vos masques à gaz et branchez vos clims portables. Il fait 50 degrés dehors et il ne faut surtout pas respirer l’air ambiant » leur ordonne Kevin.

Les deux autres obtempèrent en râlant, et en balbutiant dans leurs masques à gaz. « On aurait quand même pu nous prévenir pour ce satané climat. Parfois, je me demande ce qu’ils foutent les scientifiques. » 

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