2. La bourse et le village marchand.
Qui dit manifestation de motos anciennes et classiques dit, en général, bourse d'échanges. Entre les six cents participants aux démonstrations, les quatre-vingts équipages des 4 heures d'endurance, les courses annexes et le public qui se déplace de plus en plus sur ce genre d'événement, il y a du potentiel pour amortir le prix de l'emplacement. Mais peut on y faire de bonnes affaires? Difficile de répondre à cette question car entre le prix affiché (assez rarement), le prix négocié, et le moment ou vous arrivez sur la bourse (les premiers sur place peuvent dénicher la bonne affaire alors que ceux qui patienteront jusqu'au dernier moment en profiteront pour marchander sévère avant que le vendeur ne remballe)... C'est un peu plus difficile chez "les pros", mais ça marche quand même en fin de week end.
La bourse d'échanges de ces onzième Bikers Classics n'était pas très importante. A la louche, une bonne vingtaine de stands tout au plus. Pièces détachées, livres, répliques de machines de course, polyester, ou encore plaques émaillées, bref, une bourse...
Après avoir passé le tunnel qui passe sous le raidillon, c'est le stand de Bee & Gee Motors qui vous attendait (rien à voir avec le groupe de disco des années soixante-dix ou septante pour faire couleurs locales).
Des répliques de Benelli ou d'Honda des années 60/70 sont proposées...
Juste à coté, une Kawasaki 1300 Z, restaurée "pas tout à fait d'origine" cherchait un troisième propriétaire depuis sa sortie d'usine contre 8 500 euros.
Pour les amateurs d'Honda, des réservoirs à des prix assez intéressants étaient disponibles quelques mètres plus loin.
Les amateurs de piste ou de café racer pouvaient trouver un large choix de polyester chez ce fabricant venu de Reims.
Les plaques émaillées, si elles ont le don d'embellir votre garage, peuvent vite vous conduire à la ruine si vous êtes gourmand... A partir d'une centaine d'euros pour les premiers prix.
"Alpes Moto Classic", présent à Spa, vous accompagne en balade sur une bécane des années soixante dix à partir de 160 euros par jour.
Dans le village marchands, beaucoup de fringues; tee-shirt, lunettes de soleil, ainsi que de l'outillage à la pelle.
Juste à coté, on retrouve le grand chapiteau réservé aux side-cars de course. Ce qui nous amène à la troisième page de ce reportage.
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