Les chiffres apparaissant dans le tableau ci-dessus correspondent à l’addition des classements des chapitres précédents. Les chiffres « accidentologie » comptent double dans l’établissement du classement final.
Au top
Les meilleurs conducteurs de France sont les alsaciens, les auvergnats et les picards
L’Alsace se hisse au sommet du classement général grâce à de bons chiffres en matière d’accidentologie - particulièrement côté tués - malgré un « flicage » raisonnable, ce qui démontre au passage que la politique du tout-répressif n’est pas forcément nécessaire. Sans tomber dans le cliché idiot, un certain sens de la discipline semble ainsi transparaitre dans la façon de (se) conduire dans cette partie de l’hexagone, ce que confirme d’ailleurs la quatrième place de la Lorraine. Même si elles ne brillent pas particulièrement dans le tableau de l’accidentologie, Auvergne (très peu de tués mais trop de blessés) et Picardie (peu de blessés mais mauvais indice de gravité) s’illustrent également car les conducteurs s’y montrent plutôt respectueux des lois. On récompense donc ici la constance, même si les marges de progression sont encore bien réelles.
Pas trop mal, mais…
Zones rurales ou très urbanisées, relief marqué ou plaines, forte densité d’autoroutes ou non : la diversité des régions représentées dans la partie médiane du tableau montre que les chiffres liés à la sécurité routière doivent moins aux conditions de circulation qu’au style de conduite… Mention particulière ici à Champagne-Ardenne, qui brille en termes de sécurité routière même si c’est au prix d’une forte pression sur le permis de conduire. A l’inverse, la plus faible pression policière au bord des routes de Corse et Limousin (peu de points retirés) apparaît comme un des éléments d’explication des mauvais scores observés côté accidents…
Zone rouge
Un « flop 6 » aux accents sudistes, puisque l’on y trouve l’Aquitaine ainsi que les deux régions de l’arc méditerranéen (Paca et Languedoc-Roussillon, bonne dernière). Précisons à nouveau que ces mauvais chiffres de sécurité routière sont obtenus en dépit d’une répression importante (beaucoup de points perdus), ce qui tendrait à prouver que nos amis conducteurs méridionaux ont la tête un peu plus dure que les autres... Enfin, si la mauvaise place de la région Centre s’explique en grande partie par un fort taux de « flicage », gros trafic autoroutier oblige, Bourgogne et Poitou-Charentes paient clairement le tribut de trop nombreux accidents.
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