Essai Moto Guzzi V7 lll : la gamme sous les projecteurs
Sans être une réelle nouveauté, la V7 attire toujours autant les regards. Pour 2018, Moto guzzi en profite pour ajouter des nouvelles versions au petit roadster : la Milano, le Carbon et le Rough. C’était donc l’occasion de vous faire découvrir ou redécouvrir la gamme V7. L’avantage en plus c’est qu’elles sont autant destinées aux débutants, avec le bridage A2, qu’aux motards confirmés.
Des températures douces, la présence du soleil et les routes du Val-de-Loire. Autant dire des conditions idéales pour prendre en main la V7. Sur les six modèles présents au catalogue, nous avons décidé de vous en présenter cinq, le sixième étant la version Café Racer, qui mérite un essai à elle toute seule.
Sont-elles vraiment différentes ? Eh bien, pas vraiment puisqu’elle possède toute la même base partie cycle et moteur. Un bicylindre en V à 90°, 4 temps qui développe 52 chevaux à 6 200 tr/min pour un couple de 60 Nm à 4 900 tr/min. On trouve une fourche hydraulique à l’avant et deux amortisseurs réglables en précontrainte à l’arrière. Elles disposent soient de jantes à rayons, soit à bâtons accompagnés d’un disque avant de 320 mm avec étrier Brembo, 4 pistons et un disque arrière de 260 mm étrier simple piston. Si vous voulez en savoir plus sur la conception du moteur, n’hésitez pas à aller faire un tour sur notre premier essai.
La hauteur de selle reste à 770 mm peu importe son design. Idem pour le réservoir qui affiche 21 litres. Les assistances sont aussi présentes avec l’ABS, la présence d’un Traction Control (MGTC) réglable sur deux niveaux et déconnectable. Le double compteur également est identique sur les 5 modèles avec un compte-tours à gauche, et le compteur de vitesse à gauche avec un écran digital recélant de nombreuses informations comme un indicateur de rapport engagé, de nombreux trips et analyse de consommation et d’autonomie ou encore la température extérieure.
Ce sont des finitions qui permettent d’avoir une machine un peu unique en son genre. D’ailleurs on apprécie le soin apporté à chacune de ses versions.
V7 lll Stone
C’est elle qu’on peut considérer comme l’entrée de gamme. C’est la plus simple mais aussi la moins chère des cinq. Disponible en quatre coloris, nous disposions d’un très joli bleu à l’essai, mais également d’une version verte accessoirisée. Pas de chrome ici, on reste sur du ton sur ton en noir mat avec les garde-boue, les pots, les rétroviseurs ou encore le guidon. Les jantes sont à bâtons 6 branches, les soufflets de la fourche avant sont présents et la selle reste épaisse mais sobre dans ses lignes.
V7 lll Special
Elle est la plus lourde de la gamme avec un poids en état de marche annoncée à 213 kilos (contre 209 kilos). C’est celle qui se rapproche le plus de ce qu’il se faisait à l’époque avec des jantes à rayons, une large selle surpiquée, des coloris surmontés de bandes de couleurs, de pots chromés, tout comme les poignées passagers, les rétroviseurs, les ressorts de suspensions et le guidon. Les soufflets de la fourche avant ont également disparu.
V7 lll Carbon
Qu’on se le dise, elle a été notre chouchoute sur le plan esthétique. Fabriquée en série limitée de 1921 modèles, date de l’année de naissance de la marque, nous possédions à l’essai le numéro 123. Comme son nom l’indique, elle affiche des composants en fibre de carbone, comme les garde-boue qui ont été raccourcis ou encore les caches latéraux. Elle arbore aussi des notes de couleur rouge, sur la sellerie, les caches culasses, les logos et l’étrier de frein Brembo. Sur le reste, on est sur des choix identique que la Stone, avec du noir sur le guidon, les pots d’échappements ou encore les ressorts de suspensions. On note la présence des jantes à six bâtons. Mention spéciale sur la selle surpiquée du plus bel effet.
V7 lll Milano
Son gris couleur apprêt de carrosserie peut surprendre d’un premier abord. Elle est issue du côté classique de la Special, mais on note quelques touches de la Stone avec les jantes à six bâtons et la disparation des soufflets de la suspension avant. Sur le reste, c’est le maintient de beaucoup de chrome avec les pots, les poignées passagers, les rétroviseurs, les ressorts de suspensions et le guidon. La selle est surpiquée, ce qui lui donne un vrai côté Old School.
V7 Rough
Comment qualifier le Rough ? Et bien, c’est un peu le mélange de tous les modèles cités au dessus avec les garde-boue en métal, les caches latéraux inspirés de la Milano, les jantes à rayons et la selle de la Special, les pots et les soufflets de suspensions de la Stone. Elle se distingue par l’installation de pneus à « crampons » qui n’est pas sans rappeler les machines citadines de ces dernières années. C’est celle qui nous a le moins marqués de toutes les V7 présentes.
Photos (52)
Sommaire
Déposer un commentaire
Alerte de modération
Alerte de modération