L'année dernière, un Anglais a enclenché l'assistance à la conduite de sa Tesla et est allé se reposer sur le siège passager !
Les véhicules qui ne freinent pas, les régulateurs qui tombent en panne et provoquent des accidents, l'électronique a depuis longtemps une petite part de responsabilité dans les accidents. C'est en tout cas ce qu'a expliqué cette propriétaire de Tesla Model X, qui a terminé sa course dans une salle de gym aux Etats-Unis.
C’est un départ qui pourrait passer comme une évolution normale d’une carrière individuelle souhaitée sous d’autres cieux. Mais il intervient dans un contexte particulier qui veut que la personne ainsi concernée s’occupe d’un dispositif de conduite qui est au cœur d’investigations poussées des autorités. Il s’agit d’un certain Jim Keller, responsable du programme d'assistance à la conduite de Tesla, baptisé Autopilot, celui-là même qui intéresse le régulateur des transports américain (NTSB) dans le cas d’un accident mortel. Lien de cause à effet ? A priori, non.
Dans la foulée d’une annonce du patron Elon Musk remettant le genre humain au centre d’une stratégie de production finalement excessivement tournée vers l’automatisation, le constructeur Tesla annonce stopper la production de sa Model 3. Un opus au parcours décidément chaotique, mais la marque insiste sur ce qui est plus une pause d’un arrêt. Une démarche dont l’objectif est d’améliorer la chaîne de production sur plusieurs postes stratégiques.
Ce sont des propos et une réflexion que l’on n’attendait plus dans une époque où l’homme est biffé dans chaque étape d’un processus industriel voué à l’automatisation. Le même individu disparaît même derrière un volant qui deviendra bientôt le symbole d’une époque révolue dans le monde automobile. Mais il semblerait que le doute pointe sur cette remise des clés aux robots, une interrogation que les acteurs de cette révolution eux-mêmes commencent à se poser. Ainsi Elon Musk, patron d’une marque Tesla aux ambitions inédites et à la philosophie décalée qui voudrait bien remettre un peu d’humanité dans son mode de fonctionnement…
C’est une guerre de communication, un échange de convictions qui font rage de l’autre côté de l’Atlantique sur l’avenir du constructeur automobile Tesla. Son modèle industriel n’est a priori nullement viable mais la finance a ses raisons que la logique la plus élémentaire ne connaît pas. Cependant, même dans ce milieu d’initiés, on commence sérieusement à douter et à spéculer sur la faillite très prochaine. Le patron s’en est déjà amusé sur les réseaux sociaux et le voilà qu’il renvoie encore les cassandres à leurs chères études en promettant une rentabilité à venir très vite…
C’est un accident mortel de la circulation à l’étude duquel on retrouve une part de conduite assistée. Un vrai débat alors que le système plus intrusif car promis à l’autonomie nous est promis. Ce dernier a par ailleurs déjà tué une piétonne traversant la route. Mais le dispositif d’assistance, lui est plus répandu et disponible dans les concessions. Dont celui baptisé « Autopilot » de la marque Tesla qui n’en est pas à son premier drame routier…
Les clients de la Model 3 ont dû jusqu'ici se montrer très patients face aux problèmes rencontrés par Tesla en production. La marque américaine pense tout de même déjà à l'avenir puisqu'il faut préparer la venue du SUV compacte Model Y, qui entrera, lui, en production l'an prochain.
Pour réussir le développement de modèles électriques sur le marché américain, quoi de mieux que d'embaucher un Américain qui était jusqu'à présent chez un constructeur US de voitures électriques. Le groupe Volkswagen a en effet embauché Matthew Renna, qui sera à la tête des véhicules électriques du géant allemand aux Etats-Unis.
Ce propriétaire de Tesla entend "participer à la révolution des transports" avec sa voiture électrique et son mode Autopilot. L'homme a d'ailleurs demandé explicitement à ce qu'aucune action ne soit engagée contre Tesla si un accident venait à survenir à bord de son auto avec le mode semi-autonome enclenché.
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