Si l'habitacle reste relativement austère, la qualité des matériaux progresse et équivaut sensiblement à ce qu'on trouve à l'intérieur de la Golf actuelle. La fermeture centralisée ne fait plus un boucan d'enfer, l'assise des sièges avant rallongée maintient mieux les cuisses (la position de conduite reste bonne), le bruit plus feutré à la fermeture des portières rassure et les petits espaces de rangement sont plus nombreux que dans l'ancienne Octavia. Une multitude de petits progrès qui comptent.
Pour une berline à la diffusion relativement restreinte, l'Octavia étoffe largement les possibilités d'équipement, avec cinq niveaux de finitions disponibles au lancement. Un vaste choix qui s'amoindrira par sélection naturelle, seules les finitions plébiscitées par la clientèle perdureront à moyen terme. Voilà du marketing comme on aime.
En haut de l'échelle, la luxueuse Praha à sellerie cuir et projecteurs au Xénon, livrable à partir de septembre 2004, sera réservé à la seule TDi 140 ch : doté d'un châssis sport à l'assiette abaissée de 16 mm et de pneus en 225/45 R17, elle risque de procurer un confort de roulement fortement amoindri à basse vitesse.
A l'opposée, la version de base S offre déjà 4 airbags, l'air conditionné semi automatique, les rétros électriques et dégivrants, l'autoradio mono-CD à 4 HP ou l'ordinateur de bord. Au dessus, l'Ambiente (notre préférée en 105 ch) devrait ravir les gros rouleurs avec en plus l'accoudoir central avant et "jumbo-box" refrigérée, la clim bi-zone, le régulateur de vitesse, les projecteurs anti-brouillard et les airbags rideaux. A propos de la sécurité passive, l'Octavia2 devrait faire mieux que la précédente, et peut-être atteindre le nombre d'étoiles maxi aux tests Euro-NCAP, comme la Laguna ou l'Avensis.
Le troisième niveau, Confort, propose en plus les lèves-vitres électriques AR, les essuie-vitres et l'allumage des feux automatiques, les jantes alliage en 15 pouces, le volant multifonction gainé cuir bien plus agréable que le plastique des versions précédentes) et 8 HP. Enfin, le détecteur de sous-gonflage, les jantes alu de 16', la sellerie mixte tissus/cuir, les sièges AV chauffants et les radars de stationnement AV et AR sont l'apanage de la version Elégance, qui commence à flirter avec le haut de gamme et qui va fort bien à notre avis avec le TDi 140. Rien d'extraordinaire toutefois. Partout, il faut recourir aux options pour obtenir le système de navigation (à écran couleur, couplé au chargeur 6 CD dans le coffre, 2 000 €) ou le toit ouvrant électrique (820 €). Des options souvent bien moins chères que chez VW (sans parler d'Audi), en adéquation avec le très bon rapport prix/équipement de toutes les versions de l'Octavia2, généralement en dessous d'environ 15 % en dessous des autre constructeurs généralistes européens et japonais.
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