A sa commercialisation en France au printemps 2002, en raison de son poids bien supérieur à celui du modèle de la génération précédente, la Ford Fiesta équipée de ses moteurs d’accès, 1.3 70 ch/1.4i Duratec 16V 80 ch en essence ou le Diesel 1.4 TDCi 8V de 68 ch Ford/PSA, laissait un goût de trop peu (168 km/h, 0 à 100 km/h en 13 s et 1000 m DA en moins de 35 secondes pour le 1.4 et en Diesel, 164 km/h, 0 à 100 km/h en moins de 15 s et 1000 m DA en à peine plus de 36 secondes). Après l’essai de la Renault Clio III encore plus lourde avec ses motorisations de base, on est tenté de relativiser. Certes les reprises en 5ème ne valent pas mieux, mais par ailleurs les performances et l’agrément moteur sont moins limités. La boîte manuelle se distingue dans les deux cas par une commande précise et rapide. Elle existe en robotisée avec mode automatique et séquentiel sous l’appellation Durashift (600 € , disponible avec les deux motorisations).
Avec le vivant 1.6 16V 100 ch, on accède à une véritable polyvalence d’usage, et de passable sur les 1.4, on passe à un réel agrément moteur (184 km/h, 0 à 100 km/h en moins de 11 s et 1000 m DA en moins de 35 secondes sans consommer beaucoup plus d’un demi-litre que le 1.4i en moyenne (environ 8 l/100 contre 7,4 litres). Ce moteur a droit à une boîte automatique à 4 rapports (3 +1) pour un supplément de 1 000 € sur laquelle nous resterons muet puisque nous ne l’avons jamais essayé.
Le 1.6 TDCi constitue toujours l’offre haute en Diesel. Ce moteur 16V de 90 ch lui aussi issu de la collaboration Ford/PSA va comme un gant à la Fusion, sobre et performant. Unique bémol, un bourdonnement au dessus de 120 km/h qui va cressendo (sans jamais devenir inssuportable) que nous n’avions pas remarqué sur la Focus ou la plupart des Citroën et Peugeot équipées de ce bloc. Pas de variante 110 chevaux au programme comme chez Citroën ou Peugeot, avec ou sans FAP. C’est bien dommage.
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