Pour ce nouveau coupé, les ambitions de 37.500 ventes globales en 2007 imposaient de redéfinir un châssis à la hauteur de son physique.
Ainsi, finies les relations incestueuses aux résultats mitigés, l’Audi TT 2 a droit à une plateforme exclusive étudiée pour lui. La coque mariant habilement aluminium et acier est désignée sous le vocable obscur, mais habituel chez Audi, de ASF pour Aluminium Space Frame. Le ratio entre acier et aluminium est de 31/69 là où la précédente était 100% acier. Le résultat est une coque au poids contenu de 206 kg qui voit son équilibre des masses optimisé. L’aluminium est utilisé majoritairement sur la partie antérieure accueillant le moteur, donc le gros des kilos, alors qu’à l’arrière la partie basse de la coque est faite d’acier plus lourd pour compenser la charge sur l’avant. En résulte une répartition pondérale améliorée qui ira bénéficier directement au conducteur lors de l’essai sur route.
Il faut s’y faire, lorsqu’on parle d’hybride chez Audi, on cause …châssis ! A ce propos, le mariage entre alliages ne va pas sans difficulté de compatibilité. Dès lors, et c’est une première, les techniques de collage employées en plus des procédés habituels isolent chaque matériaux hétérogènes (et incompatibles entre eux) tout en les liant solidement comme cela se fait dans l’aéronautique. La rigidité s’en trouve accrue de 50% pendant que le poids diminue de 90 kg par rapport à l’ancienne structure. Au final, le TT en version 2.0l TFSI se permet de contenir son embonpoint en deçà des 1300 kg et la version V6 3.2l perd dans la bataille près de 100 kg (1430 contre 1520) par rapport à son équivalent de première génération. Cette cure d’amaigrissement, miraculeuse par les temps qui courent, s’associe à merveille aux cœurs qui battent la chamade sous le capot avant.
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