EN BREF

Nouvelle face avant

De 30 450 € à 34 050 €

3 moteurs, 2 finitions


La déclinaison coupé-cabriolet (CC) de la Mégane est la dernière de la famille à recevoir son nouveau nez à gros losange, celui qui s'est répandu sur toute la gamme ces derniers mois. Jusqu'ici, on ne peut pas dire que la Mégane 3 CC fabriquée à Douai a énormément séduit les adeptes de la conduite cheveux au vent puisqu'il s'en vend moins de 1 000 exemplaires par an en France, elle se situe sur le marché loin derrière la Peugeot 308 et derrière les Volkswagen Coccinelle et Golf mais devant l'Eos. La Mégane CC est décrite comme une voiture plaisir, une voiture image par les gens de Renault, mais est-elle vraiment perçue comme telle, c'est une question que l'on peut se poser car jusqu'ici, la part de rêve qu'elle essayait de transmettre n'était pas tout de suite perceptible. Ce restyling lui donne-t-il plus d'attrait ?



Indéniablement, les designers qui ont intégré ce nouveau visage sont parvenus à lui apporter un peu plus de sex-appeal. Le nouveau dessin de la face avant avec ses feux assombris élargit le visage, assoit davantage l'auto visuellement, et dans cette couleur aubergine contrastant avec les touches couleur alu, les jantes 18'' et cet intérieur en cuir beige, ce serait mentir de dire qu'elle ne possède pas un certain charme. Oui mais voilà, c'est un charme qui doit beaucoup aux habits de cette version Intens haut de gamme que l'on ne retrouvera pas forcément sur le modèle d'entrée de gamme. Depuis sa création, la Mégane CC qui doit faire avec un toit repliable en 2 parties trimbale un postérieur pour le moins imposant. Certes, les designers ont particulièrement bien œuvré pour que cela ne se ressente pas en vue de trois quarts avant ou arrière, voire de profil décapoté, mais par contre, une fois le toit en place, les arches arrière sont plantées 50 cm trop à l''intérieur et l'on ressent ce déséquilibre disgracieux. Quant à l'antenne de malle arrière qui plaisait tant à Manuel Cailliot sur l'essai de la phase 1, elle est toujours bien présente.

Essai vidéo - Renault Mégane CC restylée : flâneuse, pas allumeuse
Essai vidéo - Renault Mégane CC restylée : flâneuse, pas allumeuse

Ceux qui sont à bord du cabriolet ne se soucient guère de ce booty à la Kim Kardashian qui aurait abusé du Burger king et découvrent le système R-Link qui fait son apparition au-dessus d'un tableau de bord inchangé à l'exception des quelques touches de noir laqué qui, comme d'habitude, tentent de donner un aspect premium. La tablette 7'' tactile (en option sur GT Line et de série sur Intens) s'implante sur le dessus de la planche de bord et regroupe, comme c'est le cas sur d'autres modèles déjà, toutes les fonctionnalités relatives au GPS, à la radio, aux réglages de l'auto, au téléphone mais également aux services connectés offerts sur le R-Link Store lorsque vous disposez de l'abonnement. La reconnaissance vocale est proposée, la lecture des textes aussi tandis qu'un joystick sur la console centrale permet de naviguer dans les menus.


Essai vidéo - Renault Mégane CC restylée : flâneuse, pas allumeuse

La Mégane CC est désormais disponible en 2 versions GT-Line et Intens, chacune disposant d'un bouclier différent (type berline pour la Intens et GT pour l'autre) ainsi que 3 moteurs. On trouve, en essence, le 1,2 TCe 130 Stop&Start de 205 Nm (+ 20Nm d'overboost dans les accélérations) qui sert d'entrée de gamme et 2 diesels : le dCi 110 de 260 Nm Stop&Start proposé en boîte manuelle ou avec boîte EDC à double embrayage (mais sans stop&start) et enfin, en « haut de gamme », le dCi 130 offrant 360 Nm de couple.

C'est d'ailleurs ce moteur sur un modèle en version Intens qui nous était proposé à l'essai, soit ce qui se fait de mieux sur la gamme Mégane CC. Et dès les premiers kilomètres sur route, on comprend que l'intérêt de ce véhicule ne se situe pas sous son capot. Pour savoir pourquoi, cliquez sur la page suivante.


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