Vidéo - Mais que vient faire Facebook au salon de Francfort?
Pour la première fois, Facebook est officiellement présent sur un salon, qui plus est en tant que partenaire officiel. Malgré celà, les contours de l'engagement du géant du web dans l'automobile restent encore bien flous.
Pour sa 67ème édition, le rassemblement de Francfort met le cap sur le numérique. Cela commence avec le slogan retenu cette année, « Future now », lequel recouvre autant l’automobile que les nouvelles technologies (voitures autonomes, notamment) et les services qui y sont associés. Cette réorientation est une question vitale pour les salons historiques qui voient leur influence progressivement décroître à mesure qu’augmente celle des grand-messes telles que le CES de Las Vegas.
A Francfort, donc, cela se matérialise notamment par la présence de géants du web, de l’informatique et des nouvelles technologies comme Google, BlaBlaCar, IBM, Kaspersky, Siemens, Sony, TomTom ou Facebook (liste non exhaustive). « Nous réunissons le salon de l’électronique de Las Vegas et le Salon de l’Auto de Detroit sous le même toit » résume, optimiste, Matthias Wissmann, Président de l’organisation du salon de Francfort.
Parmi les noms précités, celui qui intrigue le plus est Facebook. Que vient faire le réseau social aux plus de 2 milliards d'utilisateurs sur un salon auto ? Que justifie la venue au salon de Sheryl Sandberg, numéro 2 de la société ? Pour être tout à fait francs, ceci reste encore un peu flou. La dame a toutefois tenu à préciser, durant le discours qu'elle a prononcé en présence de la chancelière Angela Merkel et de tous les grands patrons de l'automobile allemande que "Facebook est la seule société de la Silicon valley à ne pas développer de voiture". Un trait d'humour suivi d'une keynote d'une dizaine de minutes dressant des contours qui restent assez flous quant à l'engagement du géant du web dans l'automobile. Sandberg a toutefois annoncé que Facebook allait participer à un projet consacré aux nouvelles mobilités à Munich en partenariat avec les constructeurs, et sponsoriser un projet à Berlin consacré développement de produits digitaux.
Notez ainsi qu’il est question d’intelligence artificielle (ça peut servir pour la voiture autonome), d’apprentissage par les machines (idem), de réalité virtuelle et de réalité augmentée. On retiendra aussi que les réseaux sociaux sont des partenaires intéressants pour l’industrie automobile, en tant que leviers d’influence, outil d’analyse, ou pour le développement de nouvelles technologies. Le grand public ne semble pas encore directement concerné par ces engagements réciproques. Du moins pas encore.
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