La dernière étude d'Axa Prévention, fait plutôt froid dans le dos. Et surtout le constat que la batterie répressive du tout « radars » n'est pas vraiment efficace. En effet, les conducteurs Français respectent de moins en moins les règles de sécurité sur les routes.
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Il avait pris son poste en avril 2014, délégué interministériel à la Sécurité routière Jean-Robert Lopez rend les armes de la protection des usagers de la route pour rejoindre un domaine très éloigné de la route. Il entre dès ce mois-ci au cabinet du secrétaire d'État aux Anciens combattants auprès de Jean-Marc Todeschini.
Peu importe le lieu, la région ou encore le moment de la journée, le résultat est le même partout : la nouvelle génération de radars embarqués dans des voitures banalisées fonctionne bien, même vraiment beaucoup. À l'heure actuelle, il y a vingt départements qui sont dotés de ce type de véhicules et c'est déjà 300 000 infractions constatées.
Après la publication des chiffres de la mortalité routière au niveau européen, la commission Européenne a décidé de mener une étude sur la causalité des accidents et dévoiler les premières pistes qui pourraient être mises en place pour faire baisser la mortalité.
On a beaucoup parlé de la mortalité routière en France ces dernières semaines. Avec, notamment, le regret d'une inflation inconnue depuis plus de dix ans. Une conjoncture qui a provoqué la crise de nerfs de certains « experts » d'un Conseil national de la sécurité routière qu'ils ont préféré déserté en rase campagne.
Il y a quelque temps, une jeune fille du nom de Manon a publié une vidéo sur son quotidien. Rien, d'exceptionnel me direz-vous ? Si ce n'est que cette jolie demoiselle a eu un accident de moto et qu'elle porte la paralysie du Plexus Brachial. Un handicap bien connu des motards qui se traduit par des douleurs et la perte de mobilité d'un bras.
Il y a de l'ambiance actuellement dans les couloirs du Conseil national de la sécurité routière. Un lieu où l'on réfléchit sur la politique qui rendrait nos routes plus sûres. Un domaine complexe et pluridisciplinaire qui regrette le fait que la mortalité routière soit repartie à la hausse après plus de dix ans de baisse.
C'est un fait qui devient de plus en plus vérifié : échapper à la sanction après avoir été immortalisé par un radar relève de l'exploit si l'on en juge par le dernier tableau de chasse de l'Agence nationale de traitement automatisé des infractions (Antai). Une tendance qui ne va aller qu'en s'affirmant.
Le bilan est là et il mérite que l'on s'y attarde. Alors que certaines associations impliquées dans la sécurité routière poussent des cris d'orfraie à la vue de la montée de la mortalité sur nos axes de circulation, en appelant avec hystérie à la réduction de la vitesse autorisée et à la multiplication des radars, on apprend qu'en 2014, plus 20 millions d'automobilistes ont été flashés en 2014 contre 19 millions en 2013.
Les mois se suivent et se ressemblent. La grimpette des chiffres de la mortalité routière continue de remonter pour ce mois de février 2015. Avec +6,7% des morts en plus sur les routes (240 personnes contre 225 en février 2014), la sonnette d'alarme retentit de plus en plus du côté de la sécurité routière et les dernières mesures ne semblent pas efficaces pour enrayer le phénomène et encore moins la politique du tout radar.