Tempête de ciel bleu pour la rouge sur un tracé du Mugello à la surface noire totalement refaite. Les troupes Ducati sont ainsi ravies de leur escapade sur le terrain d'un Grand Prix d'Italie qui s'annonce rapide cette année, puisque le circuit a reçu un nouveau bitume qui a fait le bonheur d'un Valentino Rossi pas mécontent de l'évolution de l'inédite GP12.
Toute l'actualité GP Italie
Après l'avoir découvert à Jerez durant une journée, Valentino Rossi va de nouveau faire connaissance avec le prototype GP12 que Ducati compte aligner pour une saison 2012 qui sera placée sous le signe du litre de cylindrée.
Que ce soit en Moto GP ou en Superbike, les officiels ont décidément beaucoup de travail cette saison. Du côté des Grands Prix, c'est la foire d'empoigne entre les pilotes qui pousse à la réaction une autorité qui donne, du coup, une triste impression de se trouver sous influence.
Si on avait dit avant les hostilités à Carlos Checa qu'il partirait du tant redouté rendez-vous de Monza avec quelques vingt sept points d'avance au championnat sur son plus proche poursuivant, sans doute se serait-il esclaffé.
Au sortir de sa campagne d'Italie à Monza, Leon Haslam peut avoir de sérieux regrets. Véloce lors des qualifications, et un podium en poche à l'issue d'une première manche caractérisée par un départ qu'il a lui-même reconnu des plus moyens, le Britannique pensait bien créer la sensation lors de la deuxième mi-temps.
Le doublé réalisé par Yamaha à Monza est un succès retentissant pour une structure qui jouait aussi à domicile, au sens propre comme au figurés, puisque les ateliers du team ne se trouvent qu'à quelques encablures du circuit.
La dernière marche du podium et un septième rang auront donc été la récolte d'une équipe Ten Kate à Monza qui compte sur deux Français pour défendre ses intérêts.
La marche triomphale Aprilia annoncée s'est transformée en parade Yamaha qui a tout raflé ce week-end à Monza, sauf le Superstock 1 000 laissé à l'appétit de BMW. Un Doublé en Superbike avec deux victoires en deux manches, un doublé dans la course Supersport et la consécration d'un Romain Lanusse en Stock 600, les trois diapasons ont donné le ton en Italie.
Critiqué pour sa rugosité sur la piste par certains de ses collègues, soutenu par un autre qui regrette le temps où les pilotes étaient selon ses dires plus sévèrement burnés, Marco Simoncelli s'est immergé ce week-end à Monza dans le bain d'un Superbike dont la virilité fait partie intégrante de sa réputation.
Il n'y a pas que Max Biaggi qui a fait connaissance ce week-end avec les subtilités du règlement du Superbike. En Supersport, c'est un autre Italien qui n'est pas passé sous ses fourches caudines, en l'occurrence un Luca Scassa qui risque de s'en vouloir longtemps d'être aussi étourdi.