2. Sur route : juste dans la moyenne
Depuis le mois de juillet, la Space Star ne dispose plus que d’un seul moteur, un essence 1.2 de 80 ch. Avec 106 Nm de couple, ce n’est évidemment pas un foudre de guerre mais il s’en sort finalement pas trop mal, notamment en ville, son terrain de prédilection, avec un excellent diamètre de 9,2 m. Sans trop de surprise, il manque de souffle sur les grands axes comme le prouve le 0 à 100 km/h abattu en 12,8 secondes. Discret, il brille surtout par son association avec la boîte CVT (boîte automatique à variation continue), une option facturée 1 000 €. Habituellement, les boîtes CVT sont loin de me séduire en raison de leur tendance à monter dans les tours et surtout à émettre une sonorité importante des plus déplaisantes. Et pour une fois, c’est tout le contraire. La boîte CVT de Mitsubishi est plaisante à manier. Elle se révèle discrète et réactive. Sans aucun doute possible, l’une des meilleures boîtes de ce genre sur le marché.
Mitsubishi a profité de ce restyling pour apporter quelques retouches au niveau du tarage des suspensions et du ressenti de direction. Pour être transparent, cela ne change pas grand-chose. La direction est peu informative avec un sentiment de flou, qui gomme les impressions de conduite.
Le confort est appréciable. Les suspensions filtrent bien les défauts de la chaussée mais souffrent d’une souplesse excessive qui se ressent lors des changements d'appui. Une impression renforcée par les sièges qui manquent de maintien. Attention aux jantes alu de 15 pouces, elles augmentent la stabilité mais dégradent un peu le confort avec des passages de saignées fermes.
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