2. Sur route : de nouveaux moteurs et un dynamisme conservé
Ce restyling apporte son lot d’évolutions sur le plan mécanique. Ainsi, en diesel, la 308 est le premier modèle Peugeot à recevoir le 1.5 BlueHDi 130 ch qui va prochainement remplacer le 1.6 BlueHDI 120 ch. L’autre changement d’importance est l’arrivée d’une inédite boîte de vitesses automatique à 8 rapports (EAT8) signée Aisin qui équipera pour l’instant uniquement le BlueHDi 180 ch, avant d’autre moteurs dans quelques mois. Du nouveau également en essence avec la disparition du Puretech 82 ch tandis que le Puretech 130 ch sera le premier moteur du constructeur à bénéficier d’un filtre à particules afin d’anticiper les nouvelles normes antipollution. Ce filtre à particules sera ensuite généralisé à partir de fin 2017 sur l’ensemble des motorisations essence à injection directe du groupe PSA que ce soit sur les familles de moteurs 3 cylindres turbo que les 4 cylindres et ce, quel que soit le modèle.
Pour ce premier essai, nous avons choisi de prendre en mains, le 1.5 BlueHDi. Ce quatre cylindres conçu en partenariat avec Ford est la première motorisation à avoir été développée intégralement de façon numérique. Plus puissant de 10 ch que le BlueHDi 120 ch, ce nouveau 4 cylindres dispose de la même valeur de couple (300 Nm). Peugeot annonce toutefois une réduction de la consommation en réduction de 4 à 6 % et il devrait en être de même des rejets de CO2 mais pas de valeurs officielles pour l'instant dans l’attente de l’homologation. Difficile de prendre en compte notre consommation réalisée sur un parcours très montagneux, très loin d’être révélateur. À l’usage, très peu de différences par rapport aux 1.6 BlueHDI 120 ch. L’agrément est toujours au rendez-vous avec un moteur qui ne manque pas de reprises et suffit largement à animer cette 308, qui rappelons-le est relativement légère avec un poids qui devrait avoisiner les 1 200 kg sur la balance. Finalement, le seul reproche pourrait venir de la sonorité un peu trop forte au ralenti et sur les phases d'accélération, mais en diminution par rapport au 1.6 BlueHDI.
Peugeot a apporté des évolutions à ses moteurs et rien côté châssis. Et c’est finalement une excellente nouvelle ! Réputée pour son dynamisme et son agilité, la 308 restylée conserve bien évidemment les qualités de sa devancière. Alors que certaines marques usent d’artifices comme les roues directrices, Peugeot reste fidèle à une recette classique. Pas de regret à avoir car cela fonctionne parfaitement. A l’approche d’une courbe, on ne peut s’empêcher d’esquisser un sourire tant le plaisir de conduite est au rendez-vous. Parfaitement relayée par un petit volant, la direction fait preuve d’une précision chirurgicale et les enchaînements de virages ne sont qu’une formalité, d’autant plus que le train arrière est légèrement mobile. Du pur bonheur. Surtout, cela ne se fait pas au détriment du confort. Ainsi, notre modèle, pourtant chaussé de roues 18 pouces, s’est montré très confortable avec une excellente maîtrise des mouvements de caisse et du roulis.
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