2. Sur la route : la Camry joue son rôle

2.0 atmosphérique de 140 ch et bloc électrique de 120 ch pour la Mondeo. Quatre-cylindres 2.5 de 177 ch et moteur électrique de 118 ch pour la Camry. Ces berlines utilisent les mêmes ingrédients, qu’elles exploitent toutes deux avec une transmission à variateur. Côté puissance cumulée, la Camry prend les devants avec 218 ch contre 187 pour l’américaine. Un écart de 30 ch (et un poids inférieur d’une soixantaine de kilos) qui permet à la Toyota d’être la plus prompte à l’accélération (une seconde de moins sur le 0 à 100 km/h ; 8,3 s).

Dans les deux cas, les performances sont de bon niveau et les franches accélérations n’emballent pas de trop les blocs thermiques. C’est particulièrement le cas à bord de la Mondeo qui jouit d’une très bonne gestion du système. Autoroutière au long cours, Camry et Mondeo avalent les kilomètres avec brio et efficience. Dès que la route tournicote, leur dynamisme en prend un – léger – coup. Très dynamique en version thermique, la Mondeo fait ici preuve d’un comportement un peu plus lâche.

Très typée confort et plus lourde, elle incite à une conduite plus coulée. C’est encore plus le cas à bord de la Toyota, qui sous-vire plus tôt et dont la direction totalement muette ne met pas forcément en confiance. Mais à rythme de sénateur, c’est la plus pertinente. Filtration des aspérités plus efficace, direction plus légère, rayon d’action plus large du moteur électrique