Stellantis garantie désormais tous ses moteurs PureTech jusqu'à la fin de la production
Le groupe fait un nouvel effort dans le cadre du scandale du moteur PureTech puisque son extension de garantie couvre dorénavant les dommages jusqu’à la fin de la production, prévue en fin 2025.

Le départ à la retraite de Carlos Tavares aura eu des effets positifs, avec comme pour objectif de restaurer une relation de confiance avec les clients. En plus de Citroën qui doit gérer le dossier des airbags Takata, le groupe fait un pas en avant en faveur des clients face aux problèmes du moteur PureTech.
Le groupe annonce une extension de garantie s’appliquant à tous les moteurs PureTech qui seront produits jusqu’à la fin de l’année. Elle couvre ainsi 100 % des coûts (pièces et main-d’œuvre) jusqu’à 10 ans ou 180 000 km.
La plateforme de réclamation PureTech en ligne, qui permet de soumettre votre déclaration, précise notamment que « si vous avez eu à payer des frais de réparation avec ces moteurs en raison d’une consommation d’huile et/ou d’une dégradation prématurée de la courroie de distribution entre le 1er janvier 2022 et le 31 décembre 2024, vous pourriez avoir droit à une compensation financière. »
Une tolérance accordée
Par ailleurs, Stellantis se réserve le droit de prendre en charge les réparations selon certaines conditions, comme l’entretien. Il faut bien sûr qu’il fût réalisé en temps et en heure selon les préconisations du constructeur. Toutefois, le groupe accorde un retard de 3 mois ou 3 000 km.
Enfin, l’entretien peut avoir été effectué « par un professionnel de l’automobile », ce qui n’induit pas obligatoirement le réseau d’une des marques du groupe.
En lançant cette nouvelle opération, Stellantis entend instaurer une nouvelle relation de confiance auprès de ses clients. La seconde volonté du groupe réside dans les valeurs résiduelles. Depuis la mise en avant des gros problèmes de fiabilité de ces moteurs, la décote de certains modèles équipés baisse dans de grandes proportions. Certains professionnels ne veulent pas en entendre parler et refusent une éventuelle reprise.
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