Présentation - Toyota Prius 5 (2023) : l'emblème
Alexandre Bataille , mis à jour
La voiture hybride la plus vendue au monde fait peau neuve, nous avons découvert la cinquième et nouvelle génération de Prius à Bruxelles où Toyota présente les futurs stars de sa gamme pour les années à venir.
Avec 5 millions d'exemplaires écoulés depuis 1997, la Prius est le fer de lance de la gamme hybride Toyota depuis près de 30 ans. La japonaise troque son design très clivant pour une allure de berline traditionnelle.
Les proportions changent avec une longueur et un hauteur en baisse et des surfaces qui s’adoucissent. Les jantes de grande taille 19 pouces et le pare-brise reculé, contribuent à dynamiser la ligne globale au même titre que la nouvelle signature lumineuse très fine en forme de corchets.
A bord, la qualité est correcte, le design est simple et épuré malgré la présence de de nombreux boutons de commandes. On reste sur notre faim concernant le placement et le format réduit (7'') de l'instrumentation numérique. Toyota reste aussi fidèle au bon vieux levier de vitesses, qui a plutôt tendance à disparaître aujourd'hui sur ce genre de véhicule. Nouveauté : l’éclairage LED intérieur réagit aux conditions de circulation. Par exemple, au feu ou dans un embouteillage, si la la voiture qui vous précède est partie, la Prius vous signale que la voie est libre.
La japonaise n'évite pas le passage au tout numérique avec un écran centrale tactile de 12,3 pouces aux performances et la résolution nettement supérieures. Il restera possible d'opter pour un toit équipé de panneaux solaires, qui pourrait générer de l'électricité pour plus de 1000 km par an d'après Toyota.
Pour les passagers, en revanche, la nouvelle Prius souffle le chaud et le froid. L’empattement plus grande offre un bel espace aux jambes aux places arrière. En revanche cette silhouette plus profilée (-5 cm en hauteur) avec un pare-brise reculé comporte son lot de désagréments. Premièrement, il réduit la visibilité pour le conducteur. Ensuite, il pénalise la garde au toit aux places arrière. Un adulte de plus d’1m75 verra sa tête frotter sur le pavillon. A celà, il faut ajouter un petit tunnel de transmission qui vient pénaliser la place du milieu. L’arrivée des batteries, de capacités plus grosses, réduit encore le volume de coffre dont les chiffres n’ont pas encore été dévoilé.
Pas d'hybride simple en Europe
La nouvelle Prius proposera deux types de mécaniques : de l’hybride simple, de l’hybride rechargeable mais pas de version hydrogène, comme cela avait été évoqué il y a quelques semaines dans la presse. Toyota nous l’a confirmé.
En Europe la firme ne diffusera que la version rechargeable, dont l'autonomie en conduite électrique augmente de 50 % grâce à une batterie de plus grande capacité (cette dernière grimpe à 13,6 kWh, contre 8,8 avant). Cela permettra d’atteindre 70 km en « zéro émission », selon le constructeur. Les deux moteurs thermiques et électriques sont juxtaposés à l'avant pour délivrer 223 ch, soit près du double de l’actuelle Prius.
Alors pourquoi ne pas importer la version full hybride en Europe ? Nous avons posé la question au constructeur qui avance deux arguments. En premier lieu, l'offre en hybride simple dans la catégorie compacte est déjà dense avec la Corolla ou encore CH-R. Deuxième argument, Toyota compte "faire de la Prius le vaisseau amiral de sa technologie hybride rechargeable" en Europe. Ce qui fera mécaniquement augmenter la facture.
Compte tenu de la motorisation et des technologies embarquées, l'addition dépassera vraisemblablement les 40 000€. Réponse quelques mois avant sa commercialisation, prévue en France au printemps 2023.
Photos (21)
Déposer un commentaire
Alerte de modération
Alerte de modération