Pour le prix Nobel de chimie, l'avènement de la voiture électrique viendra d'une avancée dans les batteries
L'histoire de la batterie au lithium remonte aux années 70. Son premier créateur a reçu, avec trois autres chimistes, un prix Nobel pour son travail sur ces batteries. Aujourd'hui, Stanley Whittingham est convaincu qu'une avancée dans les batteries permettra d'ancrer définitivement l'auto électrique dans le paysage.
Nous le disons sans cesse, quitte à se répéter un peu, mais la voiture électrique se heurte toujours au problème du stockage de l'énergie. Que ce soit dans un réservoir d'hydrogène ou dans des batteries au lithium, nous n'en sommes qu'aux prémices du développement. Un développement qui a débuté au début des années 70 pour la batterie au lithium, "inventée" par le chimiste Stanley Whittingham, qui avait eu droit à l'époque à un financement... d'Exxon Mobil, le pétrolier américain.
Aujourd'hui, Stanley Whittingham estime que la voiture électrique est toute proche de percer et de remplacer définitivement le thermique, mais qu'il manque encore une réelle percée en matière de batteries, notamment pour réduire le poids et/ou augmenter la densité énergétique, tout en ayant des batteries plus stables et qui pourront être rechargées rapidement.
"Le lithium-ion va encore dominer sur les 10 prochaines années car il n'y a rien à l'horizon. Toyota et d'autres constructeurs, notamment américains, travaillent sur des batteries solides, mais leur coût est encore incertain, et nous ne savons pas si nous pourrons en tirer de grandes puissances. Elles pourront fonctionner pour des appareils comme des iPhone au début, mais il reste de grosses interrogations quant à leur usage sur de plus gros produits". (Source : Automotive News).
Il est vrai que Toyota travaille sur les batteries solides avec un premier "jet" qui arrivera en 2021. Mais pour des voitures électriques avec ce type de batteries, il faudra attendre au moins cinq à six ans, au mieux.
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