2. Opel Mokka (2021) - Sur la route : confort ferme et dynamisme
En reprenant les soubassements nettement plus modernes de sa petite sœur, la Corsa (plateforme CMP), le Mokka perd 120 kg en moyenne tout en renforçant sa rigidité. Plus légère, plus compacte mais avec un empattement quasi identique, cette deuxième génération bien campée sur ses roues se révèle nettement plus à son aise sur la route. À tel point qu’Opel deviendrait, dans la grande famille qu’est devenue Stellantis, le pro du dynamisme. Un constat que l’on avait déjà pu faire avec une Corsa très vive face à une 208, toujours efficace, mais offrant plus de place au confort. Le bilan est aussi valable ici.
Dynamique grâce à un train avant réactif commandé par une direction de bonne consistance, le Mokka accepte volontiers de hausser le rythme. Son amortissement est ferme mais plutôt feutré. Une mise au point pertinente qui saura séduire les amateurs de ce type de conduite. Même s’il constitue l’entrée de gamme, le 1.2 turbo 100 ch est un bon allié du quotidien. Plutôt vibrant, mais doté d’une sonorité sympathique lorsqu’il monte en régime, il offre des performances suffisantes pour ce petit SUV. Pour 1 400 € de plus, la version 130 offre des performances solides, surtout si l’utilisation se fait essentiellement sur la route ou avec petite famille et tous petits bagages…
En ville, le Mokka se révèle parfaitement à son aise. Entre ses porte-à-faux très courts, son gabarit facile à appréhender et la douceur de ses commandes, l’allemande baigne dans un environnement qui lui sied bien. Sa fermeté est d’autant plus présente, mais sans jamais imposer un inconfort rédhibitoire. Côté consommations, pas de miracle. Sur notre parcours mêlant essentiellement routes secondaires et traversées de petits villages, le Mokka 1.2 100 a consommé en moyenne près de 7,5l/100 km. Une moyenne plutôt haute à reconfirmer lors d’un essai plus long.
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