2. MG ZS Hybrid+ - Sur la route : du punch et de la frugalité
Retour à l’avant, où l’on réveille la motorisation via un bouton placé à côté du levier de vitesses. Le ZS s’élance en mode électrique, mais le bloc thermique ne tarde jamais à se manifester, sans se montrer intrusif. Dans une traversée d’agglomération ponctuée de nombreux stops, j’ai réussi à parcourir plus de 2 km sur le seul électromoteur, signe de la bonne efficience du système. Celui-ci dispose, bien sûr, d’un freinage régénératif, variable selon le mode de conduite engagé. On peut aussi le moduler en entrant dans les paramètres du véhicule via l’écran central, mais on aimerait pouvoir le gérer par une touche directe, ou mieux, via des palettes comme chez Kia-Hyundai. Heureusement, son paramétrage par défaut est judicieux.
Des performances surprenantes
Sur route, le ZS est étonnant. En effet, il se repose très souvent sur son moteur électrique, ce qui réduit aussi bien la consommation que le niveau sonore. Non pas que le 1,5 l soit bruyant, mais enfin, on l'entend. Les transitions entre électrique et essence s’effectuent toujours dans la plus grande douceur, tout comme les actions de la boîte. Parfois, celle-ci donne l’impression de se comporter comme un variateur (quand le 4-cylindres monte en régime pour répondre aux besoins du moteur électrique) ce qui n’est pas un défaut, et en conduite courante, le MG se révèle très plaisant. L’autre surprise provient de son punch quand on enfonce l’accélérateur : après une petite latence, ce SUV distille d’excellentes reprises sur route et même sur autoroute, à la grande surprise de conducteurs pressés ayant tendance à coller au pare-chocs. Ce qu’il marche ! Un bon rapport poids/puissance, c’est toujours sympa. Quelle que soit la voie choisie, l’insonorisation apparaît très convenable, même si on entend un peu trop le passage des pneus sur le bitume. Rien de rédhibitoire.
Un châssis à la hauteur
Si la suspension semble fermement amortie, surtout au passage de certains dos-d'âne, elle a le mérite de bien contenir les mouvements de caisse. La direction, précise et suffisamment consistante, se révèle bien calibrée, les trains roulants profitent d’un guidage rigoureux, et si on relève quelques pertes de motricités sur sol humide, elles sont bien moins marquées que dans l’Opel Grandland. De plus, même quand on désactive l’antipatinage, le MG garde sa rigueur, ce qui n’était pas le cas de son prédécesseur électrique. On apprécie donc ses belles aptitudes dynamiques qui, conjuguées à la mécanique énergique, rendent la conduite très plaisante, même quand on cherche à s’amuser un peu. En somme, ce ZS fait preuve d’une homogénéité certaine, en tout cas avec les jantes de 18 de la version Luxury synonymes de précision et de fermeté accrues face aux roues de 16 du modèle de base. Autre bonne surprise, les aides à la conduite fonctionnent de façon adéquate : pas de brutalité notable ni d’interventionnisme excessif. Que de progrès face à la MG4 !
Dernier point, la consommation. Sur autoroute, elle tourne autour 6 l - 6,5 l/100 km, contre 5 l/100 km sur route, d’après l’ordinateur de bord. Le contrat semble donc rempli.
Photos (35)
Sommaire
Déposer un commentaire
Alerte de modération
Alerte de modération