Les sites de courtage de locations de véhicules épinglés par l'UE
Alors que la pénurie de véhicules de location annoncée pour cet été risque de faire s’envoler les prix dans les lieux touristiques, la Commission européenne vient d’épingler les sites spécialisés dans le courtage de locations de véhicules. Selon l’UE, seulement 45 % sont conformes en termes de protection des consommateurs.
À quelques jours du début des grandes vacances, les tarifs des locations de véhicules dans certaines régions touristiques s’envolent.
C’est dans ce contexte de pénurie de véhicules en pleine période estivale que la Commission européenne vient de dévoiler les résultats d’un examen des sites spécialisés dans le courtage de locations de véhicules. Des plateformes utilisées par les internautes pour comparer les propositions des différentes sociétés de location, et qui offrent souvent également la possibilité de réserver directement un véhicule par leur intermédiaire.
Selon la Commission européenne, sur les 78 sites Internet passés au crible, seulement 45 % sont conformes aux règles imposées par l’UE concernant la protection des consommateurs. Des règles qui permettent de « protéger la santé et la sécurité ainsi que les intérêts tant économiques que juridiques des consommateurs européens. » précise par ailleurs le Parlement européen.
Parmi les griefs de l’UE, pour un tiers des sites étudiés il est difficile de connaître avec précisions l’interlocuteur à contacter en cas de problème : le courtier ou la société de location. 28 % ne mentionnent pas de façon claire la dénomination sociale de l’entreprise de courtage (SA, SAS, SARL, etc.), et près de 50 % n’indiquent pas non plus clairement les modalités de l’assurance souscrite.
Il existe également plusieurs zones de flou, notamment en ce qui concerne les prix, les frais supplémentaires pour les jeunes conducteurs, etc. En outre, sur 21 % des sites concernés, « les services payants optionnels ont été présélectionnés ».
Suite à ce rapport publié par l’Europe, les différentes autorités nationales vont devoir prendre contact avec les opérateurs concernés, et leur demander de modifier leurs sites Internet selon les observations réalisées lors de l’étude.
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