Le Président de Daimler convoqué au ministère des Transports à Berlin
Il semblerait que cela chauffe pour le groupe Daimler dont la marque Mercedes est dans l’œil du cyclone de l’administration allemande. La KBA, l'autorité de tutelle du secteur automobile d’outre-Rhin fait pâlir l’éclat du constructeur à l’étoile en le soupçonnant de manipulations sur ses moteurs diesels. Pour le moment, c’est le modèle Vito dans sa version diesel qui est ciblé, mais l’affaire pourrait être bien plus grave. D’ailleurs, le président du directoire Dieter Zetsche est convoqué au ministère des Transports.

Dieter Zetsche doit de nouveau rencontrer ce lundi le ministre des Transports Andreas Scheuer, après un premier entretien à huis clos le 28 mai où il avait été largement question du Vito. Une poursuite dans des entretiens que l’on n’imagine pas plus cordiaux que ça. Car la KBA, l'autorité de tutelle du secteur automobile allemand, a découvert cinq dispositifs d'arrêt illégaux dans des moteurs diesel de Daimler et suspecte que ce mécanisme visant à fausser les tests antipollution a été utilisé sur une bonne partie des nouveaux moteurs Euro 6 du constructeur.
Si cela se vérifiait, ce serait carrément environ un million de véhicules qui seraient sur la sellette. Autant dire que Mercedes succéderait à son compatriote Volkswagen dans le scandale du « dieslegate ». Concrètement, Daimler utilise des solutions aqueuses à base d'urée pour neutraliser les émissions d'oxyde d'azote de ses moteurs diesel. La KBA soupçonne que ce mécanisme est accompagné d'un dispositif permettant de dépasser les normes de pollution sans détection possible.
Un porte-parole de Daimler a déclaré que le groupe "coopérait pleinement et en totale transparence avec la KBA et le ministère fédéral des Transports." Il a réitéré de précédentes déclarations de Daimler contestant la position de la KBA selon laquelle ces dispositifs d'arrêt enfreignent la réglementation.
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