Le patron de Mercedes peste contre la marche forcée vers l'électrique
Plusieurs pays européens ont annoncé des mesures visant à bannir les diesels et, plus généralement, les véhicules thermiques au delà d'une certaine date. Mais pour certains grands patrons, cette marche forcée n'est pas bonne. Le numéro un du groupe Mercedes rejoint Carlos Tavares dans ses déclarations.
Depuis deux ans et la sortie de l'affaire dieselgate, les pouvoirs publics se sont emparés du cas de l'industrie automobile en imposant des règles plutôt strictes pour le futur. Certains pays ont même choisi de bannir le 100 % thermique dès 2025, ce qui paraît tout de même sacrément ambitieux, mais cela ne plaît en tout cas pas vraiment aux grands patrons qui dirigent des sociétés de plusieurs centaines de milliers de personnes, à l'inertie gigantesque.
Un constructeur ne manoeuvre en effet pas aussi vite qu'une F1, et le fait que les gouvernements souhaitent imposer leur loi est mauvais selon le patron de Mercedes, Dieter Zetsche : "nous voulons atteindre la vitesse maximale nous-mêmes, nous n'avons pas besoin de "quotas" pour cela". Une remarque certainement faite en réponse aux quotas prochainement imposés par le gouvernement chinois sur les véhicules thermiques.
Dieter Zetsche ne s'est également pas gêné de rappeler que sur les neuf premiers mois de l'année, Mercedes vendu plus de voitures à moteurs diesels que jamais, malgré la perspective de bannissement dans certaines grandes villes allemandes.
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