Le patron d'une grande entreprise de l'énergie évoque le problème de la multiplication des cartes de paiement
Si les constructeurs automobiles sont parvenus au fil du temps à standardiser les connectiques des véhicules électriques sur les bornes de recharge, il n'en est rien des systèmes de paiement, beaucoup trop nombreux selon le patron d'ABB.
Les freins à l'adoption de la voiture zéro émission sont déjà nombreux (prix, décote, recharge, autonomie...), mais il en est qui représente une réelle contrainte au quotidien pour les propriétaires : les systèmes de paiement.
Aussi étonnant que cela puisse paraître, il n'est pas si fréquent que cela de trouver des bornes où il suffit d'une carte bancaire : la plupart du temps, il faut une carte spéciale d'abonnement, souvent spécifique à l'opérateur des bornes. Un vrai casse-tête que dénonce le patron de l'électrification chez ABB, l'un des leaders mondiaux de l'automate et de la gestion de l'énergie, qui est notamment le fournisseur des bornes de recharge de la co-entreprise Ionity.
"Le plus gros problème concerne les données sur les paiements. La standardisation pourrait se produire rapidement s'il y avait un engagement commun des différentes sociétés", a confié Tarak Mehta.
En réalité, le problème réside dans le fait que les données récoltées par les opérateurs sont très utiles à des fins parfois commerciales. Ces mêmes opérateurs ne veulent donc pas partager et ouvrir le système avec la concurrence pour conserver ses parts de marché. Mais cela au détriment de l'utilisateur et d'un développement plus rapide de la voiture électrique. Et sans système de paiement unifié, point de salut.
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