Le nouveau Ministre des transports osera-t-il s'opposer au 50 km/h du périphérique parisien ?
Le nouveau Ministre des transports estime que la maire de Paris Anne Hidalgo ne peut pas « prendre seule une telle décision » alors qu’elle entend limiter la vitesse maximale à 50 km/h sur le périphérique de la région à partir du 1er octobre 2024.
Le nouveau ministre des Transports François Durovray. Crédit Photo MaxPPP.
Projet de la maire de Paris Anne Hildago après les jeux olympiques 2024, le périphérique autour de la capitale française doit limiter sa vitesse maximale à 50 km/h au lieu de 70 km/h actuellement dès le 1er octobre prochain. Mais l’édile de la ville pourra-t-elle imposer cette décision aux autres instances administratives de la région, ainsi qu’à celle du ministère des Transports ?
Comment le rapportent les journalistes du Parisien après une interview de François Durovray, fraîchement nommé par le Premier ministre Michel Barnier au poste de Ministre des transports, cela ne sera probablement pas aussi simple : « C’est un dossier qui est effectivement tout en haut de la pile compte tenu du calendrier. J’ai l’intention d’échanger avec la maire de Paris sur le sujet parce que le périphérique n’est pas uniquement l’infrastructure des Parisiens. C’est une infrastructure qui concerne toute l’Île-de-France et bien au-delà […] je pense que ce n’est pas une décision que la maire de Paris peut prendre seule », affirme-t-il dans les colonnes du journal.
D’autres mesures moins restrictives à la place de cette limitation ?
Dans l’interview, le nouveau ministre évoque d’autres solutions pour limiter le bruit sur le périphérique et la pollution, deux objectifs de cette limitation à 50 km/h défendue par la mairie de Paris. « La mise en place d’un enrobé phonique sur tout le réseau », mais aussi « l’amélioration de l’offre des transports en commun ». Des solutions qui n’ont rien d’applicables à court terme, donc, et qui impliquent de gros investissements publics.
Le ministre affirme prévoir d’échanger avec la Maire de Paris mais aussi le Prefet de police de Paris avant toute prise de décision. Appartenant à une classe politique plutôt opposée à ce genre de mesure (tout comme la présidente de la région Ile-de-France), pourra-t-il aller jusqu’à la faire annuler totalement ? Le 1er octobre, c’est déjà dans une semaine.
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