Le dernier showcar de Cupra s'appelle Tindaya et il impressionne - Salon de Munich 2025
Cupra présente au Salon de l'automobile de Munich, en plus d'une version camouflée de sa future "Raval" un showcar baptisé "Tindaya", du nom d'une montagne volcanique de l'île de Fuerteventura, dans l'archipel des Canaries. Il préfigure les futures orientations stylistiques de la marque, et impressionne...

Le nom de ce showcar sonne bien : "Tindaya". Et il ne sort pas d'un chapeau, puisqu'il s'agit du nom d'une montagne volcanique située dans l'archipel des Canaries, et plus exactement sur l'île de Fuerteventura. Les reflets cuivrés de cette montagne feraient en effet écho aux couleurs traditionnelles de Cupra, que l'on retrouve bien sûr sur ce showcar.
Mais qu'est-ce qu'un showcar ? Contrairement à un concept car, qui n'annonce rien de concret et dont les aspects et idées partent dans tous les sens et sont le plus souvent exubérants, un showcar, lui, préfigure toujours quelque chose. De futures orientations stylistiques, un nom de futur modèle, et il utilise des éléments, intérieurs comme extérieurs, qu'il est plus que probable de retrouver dans de futurs modèles de la marque. C'est en cela que le Tindaya, un SUV de gabarit familial, est intéressant, car il préfigure les futures orientations de design de Cupra, et on retrouvera immanquablement certains de ses détails bientôt sur des modèles commercialisés.
En attendant, à la découverte de cet engin de 4,72 mètres de long (et ce sera le seul et unique chiffre que nous donnerons, puisqu'aucune information technique officielle n'a été communiquée), on est impressionné. Car il a de la présence, il en impose, campé sur ses immenses jantes de 23 pouces de diamètre.
Ses inspirations sont "à la fois humaines et animales" selon les dires des designers. Lorsque l'on s'approche pour l'ouvrir, le Tindaya s'anime. Son logo s'éclaire d'abord, puis c'est l'écran qui fait office de calandre qui s'anime, avant que trois triangles de chaque côté, d'abord virtuels, viennent se "caler" dans des feux bien réels situés plus haut, au niveau du capot. Joli à voir, la vidéo illustrant cela mieux que mille mots.
C'est que la face avant a de la prestance. Les lignes sont aussi acérées que le regard, le bout du capot se fait nez de requin, et ce dernier intègre des ouïes qui serviront soit à refroidir une mécanique thermique, à moins que ce ne soit pour tromper son monde, et purement sportivement esthétique, puisque la marque indique que cela met en valeur un "frunk", signe que le Tindaya serait au contraire 100 % électrique. Et pourquoi pas les deux, rêvons un peu.

Dans le bouclier, des lames changent de couleur et leur matériau opalin a rarement été vu sur une auto. Bref, c'est du brutal.
Le profil n'est pas moins impressionnant. Les arches de roues sont comme taillées dans la masse, et englobent des jantes de 23 pouces dont le dessin triangulaire n'étonnera personne sur une Cupra. Elles sont tout à fait gigantesques et s'il y a un détail que l'on ne retrouvera pas en série, c'est bien celui-là. Quoiqu'un simple Scénic adopte du 20 pouces en série, alors... Autre détail qui ne pourra pas passer l'épreuve de la commercialisation, sauf surprise, la pièce de carrosserie située à la jonction entre l'aile et la portière, qui passe de la couleur carrosserie à un inédit translucide. Mais c'est joli.

La ligne de toit dessine une ligne non pas de coupé mais plutôt de fastback, car elle descend tard sur la partie arrière. Le toit, lui, arbore un motif en ypsilon, que l'on a déjà pu observer dans l'habitacle du modèle Tavascan, où la planche de bord se prolonge en Y par la console centrale. Et il est en partie transparent. Les poignées de portes sont invisibles tandis que ces dernières s'ouvrent de façon antagoniste et que leur partie basse arbore un motif texturé qui semble bouger avec la lumière, de façon très organique, presque vivante. Et l'avez-vous remarqué, la teinte du Tindaya passe sur la partie avant d'un bleu-gris censé "évoquer l'océan atlantique", à un cuivré très représentatif de la marque et de la montagne qui donne son nom à ce showcar.

Quant à la poupe, elle impressionne autant que la proue. On y retrouve la signature lumineuse en forme de triangles, qui fait écho à celle de l'avant. Elle est accompagnée d'un logo lui aussi éclairé, et encadré par un autre écran, qui lui est en tout temps animé. Vivante, c'est un qualificatif que l'on a souvent entendu sortir de la bouche des concepteurs et designers de ce showcar.
À l'arrière aussi, des lames translucides qui changent de couleur, comme à l'avant, et des ouvertures dans le bouclier, pour favoriser les flux d'air.

Un habitacle à l'ambiance aussi changeante qu'animale
Enfin, on ouvre les portes antagonistes pour découvrir un habitacle lui également aussi sculptural que d'inspiration vivante. Les sièges flottent au-dessus d'une moquette épaisse, accrochés à la console centrale, qui traverse l'habitacle telle une colonne vertébrale. Leur texture même ressemble même à quelque chose de vivant, tout comme leur dessin. Vivante aussi semble la console centrale. Ses matériaux texturés, les écailles dont elle est recouverte en partie arrière : on dirait une queue de dragon, et mieux, son cœur bat, juste au niveau du coude du conducteur.

Ce dernier tient en main un volant inspiré à la fois des jeux vidéo et de l'univers de la course automobile. Un yoke avec commandes rotatives satellites qui permettent de contrôler l'auto. Tout est centré sur le conducteur. "No Driver, no Cupra" (pas de conducteur, pas de Cupra) clame la marque haut et fort.
Ce dernier a aussi entre les mains la pièce maîtresse de l'habitacle, un prisme de cristal, baptisé "the jewel" (le joyau) et qui permet de moduler l'ambiance intérieure et les modes de conduite selon trois scenarii, immersifs et sonores. Chacun à un nom, je vous avoue ne pas les avoir retenus.

En plus de l'écran 24 pouces, le Tindaya dispose d'un bandeau en bas du pare-brise, qui est lui aussi un écran baptisé "Monitor+", et qui diffuse des informations de conduite mais aussi, les aides à la conduite et enfin certains widgets connectés.
Les matériaux utilisés sont pour certains biosourcés, quand d'autres sont imprimés en 3D, ce qui est aussi le cas pour certaines pièces de carrosserie d'ailleurs.

Techniquement, aucune information n'est disponible, mais on peut imaginer malgré tout un modèle électrique, le communiqué accompagnant la présentation parlant régulièrement de conduite ou d'expérience "électrisante"... Nous en saurons probablement plus bientôt.
Ce que nous savons c'est que certains détails de cet impressionnant showcar sont destinés à se retrouver sur des modèles de série. Cupra propose déjà tellement de modèles au design très travaillé que c'est crédible. Mais il ne pourra évidemment pas sortir en l'état.
Si vous souhaitez le voir de vos propres yeux, il faudra vous rendre sur le stand de la marque au salon de Munich, mais seulement celui qui est situé en plein centre-ville, sur Residenzhöfe.
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