L'automobiliste poursuivi pour un doigt d'honneur à un radar a été relaxé
Le conducteur était jugé pour outrage. Pour le Procureur de la République, ce geste était par extension destiné aux fonctionnaires du centre de traitement des infractions à Rennes.

Fin mars, un conducteur est passé devant le juge au Tribunal de Roanne (Loire) suite à un outrage à une personne chargée d'une mission de service public. La "personne" n'était pas un policier ou un gendarme, mais un radar automatique !
Le conducteur s'est fait flasher en 2015 par une cabine située le long de la Nationale 7. Sur le cliché, on le voyait lever le doigt en direction de la machine. Le Procureur de la République avait requis deux à quatre mois de prison ferme, estimant que l'homme avait par extension fait outrage aux fonctionnaires du centre de traitement des images à Rennes. Le conducteur avait pour sa défense expliqué que le doigt était destiné à sa compagne, installée sur le siège passager et qui parlait de son ex.
Son avocat avait plaidé la relaxe, et il a été entendu. Me Jamel Mallem a déclaré à l'AFP : "L'outrage à une machine n'existe pas en droit, donc l'outrage à une personne par extension n'existe pas non plus". Si le conducteur n'a pas été condamné pour ce fait, il a été en revanche condamné à 800 € d'amende, dont 600 € avec sursis, pour avoir maquillé sa plaque d'immatriculation le jour du flash.
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