2. Jeep Avenger (2023) - Sur la route : maniable et sûr…
Compact, braquant court (10,5 m pour faire demi-tour) et disposant d'une direction légère, le mini Jeep circule aisément dans les centres-villes étriqués, se faufile quand la circulation se fait dense et se gare dans un mouchoir de poche. Surtout, ses généreuses protections de carrosserie en plastique brut permettent de le stationner dans les parkings étroits sans trop craindre les coups. On regrettera toutefois que les larges montants arrière grèvent la rétrovision lors des manœuvres et des changements de files.
Avec 156 ch et 260 Nm de couple disponibles instantanément, l'Avenger assure des relances énergiques en ville, sur route mais également sur voies rapides. Le comportement routier typique des dernières productions Stellantis se montre plus sécurisant qu'enjoué avec une tendance sous-vireuse à l'inscription (l'Avenger tutoie tout de même les 1 500 kg…) et un arrière sur des rails lors des évitements d'urgence. Plutôt souple, la suspension ne limite pas parfaitement le roulis et se montre un peu lâche en détente mais prévenante sur les dos d'ânes.
En digne Jeep, l’Avenger met également en avant de bonnes aptitudes en tout chemin. Certes, il ne propose pas pour l’instant de transmission 4x4 mais dispose d’un antipatinage réglable en fonction des terrains rencontrés (modes sable, boue et neige) et d'un contrôle de vitesse en descente. Surtout, sa garde au sol généreuse de 20 cm, ses angles d’attaque et de fuite prononcés (respectivement 20 et 32°) et sa carrosserie bien protégée laissent espérer des escapades hors bitume plus sereines qu'avec les autres petits SUV.
Reste l'épineuse question de l’autonomie. Selon nos premiers tests réalisés sur un parcours vallonné, l’Avenger a réclamé entre 16 et 18 kWh/100 km sur route, soit entre 280 et 320 km avant de vider sa batterie de 51 kWh utiles, et 13 kWh/100 km en ville, pour un rayon d’action allant jusqu’à 390 km. Précisons que la température extérieure dépassait les 20 °C.
Correct pour une citadine donc, sans plus. Quoi qu’il en soit, il nous faudra attendre un deuxième essai sur des routes plus planes et des relevés à 130 km/h pour nous prononcer définitivement sur les consommations d'électricité. Question recharge, le Jeep accepte du courant continu en 100 kW, pour des ravitaillements de 20 à 80 % en moins de trente minutes dans le meilleur des cas.
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